" À chaque fois qu'il sortait de chez lui, il disait adieu aux siens, et il leur répétait : " Je veux être enterré là où je serai tué ". " (Pierre Stolypine, Premier ministre impérial) L'histoire contemporaine, à l'image de toute l'Histoire, s'est construite sur des imprévus fulgurants. Comme on le verra ici, les meurtres politiques sont une manifestation éclatante et dramatique de ces inattendus qui changent brutalement le cours des événements. Parmi les plus célèbres, celui de John F. Kennedy en 1963, celui deTrotski au Mexique en 1940, sans oublier celui de l'archiduc François-Ferdinand, héritier des Habsbourg, le 28 juin 1914, qui déclencha la Première Guerre mondiale et entraîna la fin de l'ancien monde européen. L'enjeu de ces meurtres à répétition qui décapitent un État ou un symbole fort est incommensurable. Ainsi l'assassinat, en 1911, de Pierre Stolypine, Premier ministre de Nicolas II, va-t-il ouvrir la voie à la révolution bolchevique de 1917. Quand Alexandre Ier, roi de Yougoslavie, alors en visite officielle à Marseille, succombe aux balles d'un terroriste croate, en 1934, tout a été filmé. Hitler se repassera, fasciné, ces images terribles : preuves des failles profondes de la société française. La violence va alors décider de tout ou presque... Trotski, l'homme du matérialisme historique, n'est-il pas rattrapé en exil par une de ses " créatures " ? Hitler, lui-même, a failli périr dans l'attentat fomenté par le colonel von Stauffenberg le 20 juillet 1944. Avec le temps, la guerre réelle s'efface pour laisser le meurtre faire place nette. L'assassinat d'Aldo Moro en 1978, par les Brigades Rouges à Rome, nous projette ainsi au coeur du terrorisme international, dont les ramifications s'étendent aux services secrets des grandes puissances. Mais la " mort " n'arrive pas qu'aux autres. Dominique Venner nous confiera pour finir le " suicide " d'un ami survenu en 1994 : François de Grossouvre, un proche de François Mitterrand, qui n'avait aucune raison de mourir... Treize meurtres ou projets de meurtres magistralement résolus par Dominique Venner.
Ce guide dévoile l'univers clos, inconnu et pour tout dire initiatique que constitue la vie politique. Vous y trouverez par exemple : - La biographie sarcastique, mais objective, des principaux hommes politiques, militants, journalistes, avec des révélations sur leur passé et éventuellement sur leurs ambitions. - Des conseils pratiques pour réussir en politique. - L'organisation, la direction et les options des partis et syndicats. - Les familles politiques, complétées par une bibliographie des idéologies. - Les mécanismes constitutionnels, l'organisation et la composition de l'Assemblée et du Sénat. - D'importantes annexes : le texte de la Constitution de la Ve République, le tableau des consultations électorales. - Au lendemain d'un référendum discuté, à la veille d'une année électorale mouvementée, ce livre, véritable who's who du monde politique, apporte des réponses aux questions essentielles que tous se posent.
Qui est le chef du P.C. belge prochinois ? Qu'est-ce que la R.C., le C.R.I.U., les J.C.R., les « Cent artistes », les « Cent chrétiens », les « Cent écrivains et artistes » ? D'où venaient les pseudo-Katangais de la Sorbonne ? Quel rôle précis ont joué les idées de Marcuse en France, en Allemagne et aux États-Unis ? Quel est le texte exact de la déclaration de Mitterrand du 27 mai 1968 ? Qu'est-ce qu'un « teach-in » ? Que se passa-t-il à Nantes entre le 24 et le 31 mai ? En quels termes Cohn-Bendit apostropha-t-il le sociologue Michel Crozier pendant son cours ? Tous les noms, tous les faits, toutes les dates, toutes les déclarations, tous les journaux, tous les mouvements, toutes les manifestations, tous les acteurs, tous ceux que vous avez à moitié oubliés et tous ceux que vous n'aviez jamais soupçonnés se trouvent rassemblés dans le Guide de la contestation.
Une gueule de reître aux traits coupants, plantée sur un cou de buffle, Westerling est l'image même du réprouvé, du maudit, du solitaire dépositaire de lourds secrets, caressant d'une main son pistolet, et faisant rouler de l'autre les dés de la fortune. Hollandais, né en Turquie de mère grecque, Westerling s'engage dans les commandos anglais pendant la guerre. En 1945, il est parachuté à Sumatra. Mission : désarmer les Japonais et mater le sanglant terrorisme qu'ils ont laissé derrière eux. D'instinct, Westerling découvre les règles de la guérilla. Il sait se faire un allié de la population. Il porte la terreur chez les terroristes. Se moquant des règlements militaires et des intérêts qu'il dérange, il mène sa guerre à lui, la guerre du couteau. Il pacifie Sumatra, Célèbes et Java. Les Indigènes le surnomment "Prince Justice" en souvenir d'une antique prophétie. Quand l'indépendance est proclamée, en 1949, il défend les droits des populations, prévoyant le drame des Moluquois. Il se lance dans une aventure qui sera bien près d'aboutir, malgré Sukarno et la coalition des grandes puissances. En Indonésie, la légende de Westerling ne fait que commencer.
Le grand mouvement qui allait révolutionner en France la chasse du grand gibier, les moeurs des chasseurs, et favoriser le développement des armes à canon rayé, est récent. Carabines, fusils, optique, munitions : Dominique Venner dresse une encyclopédie très complète des armes disponibles, par type, et par fabriquant.
Avec la guerre des "Blancs" et des "Rouges", s'ouvre une ère nouvelle de l'histoire du monde.
Ce furent des années furieuses, où la vie des hommes comptait moins que la sueur des chevaux. Elles engendrèrent la plus sombre tyrannie des temps modernes, commencée en 1914, dans les souffrances d'une guerre trop longue et trop cruelle. Tout vint aussi du drame intime de la famille impériale.
Mars 1917 : un raz de marée de mutineries et de jacqueries submerge l'immense Russie. Dès l'abdication de Nicolas II, toutes les digues se rompent. Le pouvoir gît dans la rue. Il suffira à Lénine de se baisser pour le ramasser.
Décembre 1917 : dans un chaos de fin du monde, des généraux proscrits se réfugient sur le territoire du Don, préférant mourir sabre à la main que de se laisser égorger. Ils sont rejoints par une poignée de cadets faméliques et de cosaques sans chevaux. Par opposition aux "Rouges", on les appelle les "Blancs".
Moins d'un an plus tard, du Caucase à la Sibérie, ils sont devenus des centaines de milliers sous les drapeaux de Dénikine, Koltchak ou Wrangel. La terreur bolchevique, et les espérances déçues, ont soulevé Cosaques et paysans contre les "Rouges". La Finlande, les Pays baltes et l'Ukraine s'insurgent pour leur indépendance. S'indignant du massacre de la famille impériale, les Occidentaux lancent une timide intervention. À la fin de 1919, les Bolcheviks sont aux abois, encerclés de toutes parts. « Nous avons raté notre coup », enrage Lénine. Pourtant, en quelques mois, la situation se retourne. Le bolchevisme triomphe.
Telle est l'histoire fascinante et méconnue de la lutte sauvage et désespérée des "Blancs", dont la victoire aurait changé le sort du monde.
Par le niveau de ses armements et la qualité de ses troupes, l'Armée rouge est la première du monde. Son poids redoutable pèse de façon décisive sur le cours de l'Histoire et, particulièrement, sur le destin de l'Europe. Cette formidable machine de guerre n'est pas sortie du néant. Elle est, en partie, l'héritière de l'ancienne Armée impériale. Aux traditions de sa devancière, la Révolution ajouta ce qui était de son génie propre : une justification nouvelle, et un corset sans faiblesse. Tandis que Trotski forgeait l'instrument, que Boudienny lui donnait une légende, Lénine lui assignait pour mission le triomphe mondial de la Révolution. Soixante ans après, rien de cela n'a fondamentalement changé. L'Armée soviétique des années quatre-vingts s'explique par ses origines, par les années de révolution et de guerre civile. C'est cette période fondatrice, obscure et mal connue, que Dominique Venner retrace magistralement dans ce premier volume. Après avoir systématiquement dépouillé les témoignages oubliés, de ceux qui vécurent cette époque cruelle et démente, il en propose, avec un regard neuf, la première synthèse historique. Tout commence avec le martyre de l'Armée impériale, de 1914 à 1917. Puis, ce sont les complots du haut commandement contre un régime en perdition, les mutineries, le déchaînement d'une révolution de la soldatesque audacieusement exploitée par la minorité bolchevique, la naissance des armées blanches, l'échec en Finlande, la construction à chaud de l'Armée rouge par Trotski, l'impitoyable guerre civile de la Sibérie à la Crimée, le triomphe enfin, suivi de l'échec en Pologne et du repli de la Révolution sur les limites de l'ancien empire tsariste... Ce livre, qui relie ce proche passé à l'actualité la plus brûlante, est le récit hallucinant de l'un des plus grands drames de l'Histoire, ayant pour scène l'immensité mystérieuse de la Russie.