Est-il encore possible de croire à l'amour ? Dans un échange stimulant, la philosophe Nathalie Sarthou-Lajus et le psychanalyste Jean-Pierre Winter balisent le chemin possible pour éviter les désillusions.
Qui peut se prévaloir de la certitude d'aimer ou d'être aimé ? Cette question demeure d'une brûlante actualité, car bien des décisions importantes dans nos vies sont prises au nom de l'amour ou de ce que l'on croit être tel.
Dans un échange nourri et fécond, les auteurs de cet essai pointent les paradoxes de l'amour. Jean-Pierre Winter rappelle qu'il ne saurait se réduire à une simple illusion, même s'il ne se prouve pas. De son côté, Nathalie Sarthou-Lajus montre qu'il relève du "risque de croire", d'un mouvement d'ouverture et de confiance qui rend possible l'abandon de soi.
Au carrefour de la psychanalyse, de la philosophie, de la poésie et de la spiritualité, Jean-Pierre Winter et Nathalie Sarthou-Lajus, convaincus qu'il n'est pas bon que l'homme soit seul, tracent des voies pour surmonter les illusions et les désillusions de l'amour.
Ce livre retrace la rencontre intense de deux écrivains avec une personnalité marquante du christianisme, Enzo Bianchi, et avec la communauté monastique, oecuménique et mixte, qu'il a fondée en Italie dans les années 1970.
Au coeur d'un vallon du Piémont, le monastère est devenu un haut lieu du christianisme, où la saveur de la spiritualité irrigue le temps partagé et les heures de recueillement. Les auteurs y découvrent un véritable chemin d'humanisation, emprunté par la communauté ainsi que par les hôtes de passage : « Le sens de la vie intérieure et du décentrement de soi, le gout de la solitude et de la vie en commun, l'attention au silence et à la parole vivante, tous ces éclats de vie monastique sont des expériences riches d'enseignements pour construire une vie humaine apaisée parce que reconnue dans ses dimensions les plus paradoxales. » Un voyage inattendu au coeur d'une spiritualité ouverte à notre temps.