Trois randonneurs : un écrivain, sa compagne et son ami d'enfance. Un temps de chien ! Un jeune homme, rencontré par hasard, dans une petite gare à l'abandon. C'est un admirateur de l'écrivain. Ils se réfugient chez le jeune homme, le temps de se réchauffer. C'est pratique, quelqu'un de nouveau, avide de vous connaître. On peut parler de soi, se répandre. Et quand l'oreille attentive devient acteur du drame ; le précaire équilibre triangulaire vacille. C'est la tempête sans recours. Une pièce émouvante où la nature humaine se révèle autant par l'atmosphère que par la parole.
Thomas joue sa vie entre Genève et Paris, entre Agathe et Marie. Chassés-croisés, fuites en avant. Les chemins se croisent au rythme des allers et retours. La petite Loretta a pris un aller simple. Elle se laisse happer par le monde interlope que Thomas ne fait que frôler... jusqu'à ce que quelque chose se brise. À ces jeux des amours incertaines, le hasard ne fait pas toujours bien les choses : il faut bien qu'un jour le grain de sable se mette de la partie qui se joue. Thomas, lui, a échappé à la mort. Peut-être a-t-il aussi échappé à la vie.
Alors qu'il avait cru construire sa liberté, un accident met Xénos face à une autre réalité, celle de sa vie, pendant laquelle il n'a fait que rechercher l'enfermement qu'il voulait fuir. Avec l'amour d'Agathe, et malgré lui.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Loin des turbulences de la vie et surtout de la guerre, quatre personnages se livrent à l'orchestration d'une partition, sans jamais savoir s'ils en seront le soliste ou les simples exécutants. Librement inspiré de la vie du compositeur Giacinto Scelsi, Kammerspiel nous présente, en six tableaux, une variation sensible autour du devoir et de la responsabilité. Alors qu'à l'extérieur gronde et tonne une guerre qui tarde à les rappeler à l'ordre - un musicien maladivement fasciné par la même note de musique, une comtesse désespérément vivante, un jeune infirmier subjugué par ces représentants d'un monde qui s'écroule, et surtout par l'homme qui semble agencer tout cela - ces quatre personnages n'auront de cesse de briser l'envoûtement d'une musique qui les accompagne dans leur lancinante recherche d'harmonie.
Loin des turbulences de la vie et surtout de la guerre, quatre personnages se livrent à l'orchestration d'une partition, sans jamais savoir s'ils en seront le soliste ou les simples exécutants. Librement inspiré de la vie du compositeur Giacinto Scelsi, Kammerspiel nous présente, en six tableaux, une variation sensible autour du devoir et de la responsabilité. Alors qu'à l'extérieur gronde et tonne une guerre qui tarde à les rappeler à l'ordre - un musicien maladivement fasciné par la même note de musique, une comtesse désespérément vivante, un jeune infirmier subjugué par ces représentants d'un monde qui s'écroule, et surtout par l'homme qui semble agencer tout cela - ces quatre personnages n'auront de cesse de briser l'envoûtement d'une musique qui les accompagne dans leur lancinante recherche d'harmonie.
Qui est-il celui-là, qui parle fort et chante mal et crie au secours, celui-là qui va, donne et prend tout pour s'en faire des phrases, des mots de vie et de mort, des paroles de chair, celui qui ne ment jamais, ce vaurien qui cherche après son corps dans les visions de vie et d'éternité, qui en appelle à la jeunesse, au meurtre, aux automobiles, celui-là, ébloui, épuisé, abandonné, dans un état de perdition telle, que tout est possible, encore, puisqu'il n'y a rien à perdre. De cette parole, violente mais ciselée, qui bouscule parfois les codes du langage, se dégage une douleur d'être mais aussi une humanité joyeuse, porteuse d'une indéniable théâtralité.
Qui est-il celui-là, qui parle fort et chante mal et crie au secours, celui-là qui va, donne et prend tout pour s'en faire des phrases, des mots de vie et de mort, des paroles de chair, celui qui ne ment jamais, ce vaurien qui cherche après son corps dans les visions de vie et d'éternité, qui en appelle à la jeunesse, au meurtre, aux automobiles, celui-là, ébloui, épuisé, abandonné, dans un état de perdition telle, que tout est possible, encore, puisqu'il n'y a rien à perdre. De cette parole, violente mais ciselée, qui bouscule parfois les codes du langage, se dégage une douleur d'être mais aussi une humanité joyeuse, porteuse d'une indéniable théâtralité.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Sur l'île de Mahaguïrdok, il y a les femmes et leurs pieds mutilés, harnachés de sabots à clochettes ; tradition que les Anciens refusent d'abandonner. Fleurée et Gabié, amoureux et rétifs, s'insurgent contre la barbarie. Collyre, l'ami d'enfance, aveuglé par sa soif de pouvoir, mène la révolte avec force, jusqu'à la mort. Ainsi, la légende, cruelle et magnifique, transfigure un symbole d'oppression en promesse d'avenir, une légende pétrie de poésie violente que Daniel Danis, après Cendres de Cailloux et Celle-là, semble puiser au plus profond de lui-même.
Étrange époque où l'architecture se construit sur les ruines du passé, et, prise au vertige du trompe-l'oeil et des jeux de l'apparence, assassine les révolutions et glorifie les fêtes. Dans ces temps violents du second Empire, où les ouvriers portent les vestes rouges des révolutionnaires italiens, c'est à un jeune architecte, Prix de Rome, qu'incombe le grand projet de relever les ruines et d'en finir avec le romantisme. Troie femmes se le disputent, partagent ses rêves et les bravent. Jouet de leurs désirs et du pouvoir, il va tenter de porter jusqu'au bout l'utopie de la création.