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Thierry Ardisson
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Ardisson se raconte comme jamais.
Juste après le générique, en plein " bonsoir ", l'Homme en Noir, l'animateur du plus gros talk-show du pays, entend un coup de feu !
Qui a tiré ?
Les flics commencent l'enquête.
L'émission continue.
Là, avec la même lumière, la même musique, les mêmes applos que tous les invités habituels du samedi soir, les personnages de sa vie débarquent à tour de rôle sur son plateau, par le grand escalier.
Johnny Hallyday, Christian Louboutin, Michel Rocard, Serge Gainsbourg, Marie-Antoinette, Karl Lagerfeld, Sainte Rita, Michaël Youn, Vincent Bolloré, l'Homme invisible, Emmanuel Macron, Cyril Hanouna, Alain Delon, Jean Gabin, Audrey Crespo-Mara, Brad Pitt, Victor, Renée et Patrick Ardisson, Alphonse de Bourbon, Jésus, Yannick Noah, Lady Di, Milla Jovovich, Louis XVII, Mikhaïl Gorbatchev, Christine Angot, Manon, Ninon et Gaston Ardisson, Don Patillo, Freddie Mercury, Edouard Balladur, Mark Chapman... Mais pas Lennon !
Ils sont tous là, à commencer par Catherine Barma, plus Baffie et Corti, pour un jugement dernier en forme de show télé émouvant et déjanté, où Ardisson se raconte comme jamais. -
Le 1er novembre 1954, à Pondichéry, la France abandonne ses Comptoirs. Au coeur de la ville blanche, dans un petit palais XVIIIe rongé par la mousson, un homme voit s'engloutir ses rêves. Du destin fastueux et démesuré de Dupleix, véritable vice-roi des Indes deux cents ans plus tôt, à celui, exemplaire et tragique, du premier administrateur colonial à avoir abaissé le drapeau tricolore sur un morceau de l'Empire, c'est toute l'aventure des Indes françaises et de Pondichéry que le nouveau roman de Thierry Ardisson nous raconte pour la première fois. Au-delà de la saga d'une ville mythique, au-delà de la chronique et des intrigues d'une sous-préfecture sous les cocotiers, Thierry Ardisson, l'auteur de Rive droite et de Louis XX, nous offre une autre lecture, aussi authentique qu'anticonformiste, du charme discret des colonies, pour conclure avec une troublante impertinence : Et si la colonisation était une idée d'avenir ?
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Le monde m'arrive à travers cet étrange hublot aux coins arrondis que découpe le faisceau de la projectionneuse sur un écran de cinéma. Thierry apparaît. (Attention, ça va commencer.) Il s'embarque sur le Poisson d'argent et s'enfonce dans ma mémoire : mille et une fois, notre héros va risquer que son film se casse. (En cas de blanc, les spectateurs sifflent.) Thierry défiera les terribles albinos, Laurel et Hardy, et l'impitoyable Baxter, alias Basseterre. Il se laissera séduire par l'ange Caméra, la capiteuse Madelyn Mozrow, et le satanique docteur Farlok. (Chut au balcon, mon âme est en jeu.) Mais parviendra-t-il à échapper à ces acteurs dégrimés, à ces dessins passés, à ces stars qui s'évadent chaque nuit de tous les films du monde pour venir vivre mes histoires ? Cinéma, cinématographe, cinoche, tout est cinénous. A mon père qui me lance : « C'est du cinéma tout ça », je réponds : « Je suis un cinéma. »
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- C'est quoi ton bouquin ? - ... - Eh ben, l'histoire ! - Ça commence... au début, tous les hommes et toutes les femmes de tous les pays du monde font un rêve... la même nuit. - Y rêvent de quoi ? - Une femme. Enfin, jamais la même. Les blancs voient les blanches, les jaunes des jaunes, les noirs... tu vois quoi. Mais à chacun la femme dont il rêve dit la même chose. Elle lui dit qu'un enfant va naître. - Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? - Ça, c'est toute l'histoire, c'est la Bilbe.