Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
La Naissance de Vénus, est avec le Printemps, une des œuvres majeures de Sandro Botticelli. Elle symbolise à elle seule l'esprit de la Renaissance. Au cours des cinq siècles qui ont suivi sa création, l'image iconique de " Vénus sortant des eaux " est devenue la représentation même de la beauté universelle.
Mais que cache le regard triste de la déesse ? Et que raconte le sujet, aux fortes inspirations mythologiques, des histoires et des tragédies de son temps ?
L'auteur mène l'enquête à Florence durant la décennie qui précède l'œuvre. Il dévoile l'extraordinaire apparition de Simonetta Cattaneo Vespucci qui, par sa beauté " sans nulle pareille " dirent les Florentins, emporta le cœur des Médicis, des humanistes et des peintres.
Après sa disparition tragique à l'âge de vingt-deux ans, Botticelli en fit sa divine muse et, trente-cinq ans plus tard, souhaita être enterré à ses pieds. L'explosion de sentiments, encore palpable de nos jours, que suscita la " bella Simonetta ", nous plonge au cœur de la cité de toutes les passions.
Mêlant récit romanesque et enquête historique, chaque auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
Pourquoi, pour qui, ou contre qui, ce verrou a-t-il été poussé avec une telle impétuosité dans le célèbre tableau de Fragonard ?
Ce n'est pas le seul mystère de cette toile. Commandée par un collectionneur, elle était en fait destinée à être le pendant d'une œuvre antérieure de l'artiste représentant une scène d'inspiration sacrée... Association scandaleuse, démarche irrévérencieuse, et, par la suite deux gravures qui viendront en écho et en clin d'œil : l'histoire du Verrou est riche de surprises et de secrets. Jusqu'à ces indices symboliques subtilement dispersés par le peintre pour guider la compréhension de ce saisissant pas-de-deux amoureux.
Traitée en clair-obscur, la passion y est trouble de l'être, hésitation entre le jeu et la joute, mouvement d'envol et d'étreinte, incertitude sur ce qui advient. Et si, quatre ans avant la publication des Liaisons dangereuses, ce chef d'œuvre de Fragonard venait déjà montrer toutes les ambiguïtés de l'ère du libertinage ?
Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
Florence, 1450. Fra Angelico, vieux dominicain, peintre de la lumière et de l'indicible, est de passage au couvent San Marco, dont il a créé les fresques. Au hasard d'une promenade, il tombe sur un enfant, têtu, candide, esseulé. Cette rencontre bouleverse les deux êtres, et, mystérieusement, les mène vers la Descente de Croix de la basilique Santa Trinita, chef-d'œuvre du Maître angélique.
Le tableau, son histoire, son sens profond, éclairent d'un jour nouveau le lien noué entre l'homme et l'enfant.
Ce " roman d'un chef-d'œuvre " parle de bonté, d'art, de mort, et de lumière... La lumière qui nimbe le retable de Santa Trinita, celle aussi d'une rencontre inespérée.
Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
Le 13 juillet 1793, Marat est assassiné dans son bain par Charlotte Corday. La scène est immortalisée par le tableau de Jacques-Louis David, peintre célèbre qui partage son temps entre son atelier du Louvre et la Convention où il siège en tant que député montagnard. Son amitié avec Robespierre va briser sa famille et l'entraîner dans une aventure politique qui risque de lui coûter la vie...
La création de ce tableau devenu une icône de la Révolution est indissociable de ce drame. Le récit qui en est fait par un élève de David nous fait traverser cette période sombre et sanglante de l'Histoire que l'on a appelée la Terreur.
Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
" Comme tu viens de l'écrire dans ton poème, le portrait que je fais de Rodolphe dans mon Vertumne n'est pas beau. Soyons franc : il est grotesque, je dirais même qu'il est laid. N'est-ce pas ? – Il est à la fois beau et laid, Giuseppe. C'est son côté grotesque, justement, qui en fait la beauté ".
Giuseppe Arcimboldo n'ignorait pas l'ambiguïté de son œuvre. Il savait que ses tableaux pouvaient déranger autant que fasciner. Pourquoi a-t-il peint Rodolphe II de Habsbourg en dieu-jardinier ? Ce tableau est-il un hommage à l'empereur du Saint Empire ou une façon de se moquer de lui ? Pourquoi tous ses portraits sont-ils des têtes composées de fruits et de légumes ?
Autant de questions qui jalonnent ce récit qui nous entraine dans les pas du peintre italien exilé à la cour de Prague, au service de l'empereur fantasque qui s'est entouré de tout un cercle de devins, de mages, d'astrologues et d'alchimistes.
Des dieux, des héros et des mythes... Les figures mythiques ont la parole.
C'est dans les trous du récit légendaire d'Ovide qu'Alain Vircondelet s'est introduit.
Avant d'évoquer les dernières heures du jeune garçon, ivre de liberté et d'air pur, amoureux de l'idéal, c'est toute son enfance qui est ici reconstituée. Elevé sans sa mère et fasciné par le génie de son père Dédale, qui construit pour le roi Minos la prison labyrinthique du Minotaure, Icare mène une vie inquiète et solitaire.
Jeté à son tour dans le labyrinthe avec son père tombé en disgrâce, tous deux s'en échappent grâce au fameux subterfuge des ailes, inventé par Dédale.
Icare incarne le rêve éternel de l'homme, celui de voler à l'instar des oiseaux, défiant la gravité et les dieux et qui, sourd aux conseils de son père, apprendra à ses dépens que nul homme ne peut échapper à sa condition terrestre.
Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
L'un des plus fameux tableaux du peintre islandais Erró a disparu. Qui donc en est aujourd'hui le propriétaire, et pourquoi rechercher cette toile immense, amoncellement de centaines de voitures neuves et vides posées les unes sur les autres ?
Hervé Poulain, expert en art contemporain et passionné de course automobile, nous emmène ici dans une enquête policière où il s'agit de retrouver non seulement une œuvre majeure du Pop Art, mais aussi, de découvrir l'influence des artistes sur la société et leur rôle pour dénoncer ou pour sacraliser nos comportements.
Appelant tour à tour les plus grands noms de la peinture mondiale des années 1980, l'auteur explique en quoi le Carscape d'Erró symbolise bien davantage qu'une époque : le savoir-faire et la sensibilité d'un peintre-culte.
Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
À la fin des années trente du Quattrocento, dans son atelier de Florence, parmi les coffres et plateaux de bois peints, Paolo di Dono, dit Paolo Uccello (" Paolo l'Oiseau ") met la dernière main au triptyque de la Bataille de San Romano, commande de Cosme de Médicis célébrant la victoire quelques années plus tôt des illustres condottieri florentins contre Sienne et ses alliés.
Antonio, fils d'un boulanger du mercato vecchio, tout juste engagé par le maître, se rêve grand peintre mais est confronté à la réalité des tâches qui incombent au commis : nettoyage, confection des pinceaux, préparation de la tempera, des colles et des mordants. Au beau milieu de cette cuisine de la peinture, et dans l'ambiance à la fois laborieuse et potache de l'atelier de Paolo, le chaos de la Bataille de San Romano prend peu à peu forme aux yeux d'Antonio. Dans la forêt des piques et des lances, dans le tumulte des armes et des chevaux, se révèle l'ordre de cette " douce chose " qu'était la perspective – à ce qu'on dit – selon Paolo Uccello.
Conçu comme la prédelle d'un retable perdu, ce récit à double point de fuite réunit les spéculations d'un génie mélancolique et fantasque, et l'imagination impatiente d'un enfant apprenti.
Des dieux, des héros et des mythes... Les figures légendaires ont la parole.
Psyché est une jeune fille en âge de se marier. Elle a pour atout d'être belle, si belle qu'elle fait peur aux hommes et qu'aucun prétendant n'ose se déclarer... Ses parents, désolés, vont consulter un oracle dont le verdict est le suivant : pour apaiser la colère de Vénus, qui est jalouse de sa beauté, elle devra accepter pour époux une créature affreuse – monstre, démon ou dragon ? – qui viendra la chercher le jour de ses noces. La cérémonie s'accomplit, et Psyché se retrouve dans la chambre d'un palais où son mari la rejoint pendant la nuit, lui ordonnant de ne pas allumer la lumière et, à l'avenir, de ne jamais chercher à le voir. La jeune mariée reçoit dès lors chaque nuit son époux invisible dont, à sa grande surprise, elle est tombée amoureuse. Jusqu'au moment où, emportée par la curiosité, elle allume une lampe. Et c'est alors que ses malheurs commencent...
L'histoire de Psyché, contée au II° siècle après J.-C. par l'écrivain latin Apulée, peut être lue comme une fable initiatique sur les épreuves que doit traverser le désir pour dépasser les apparences illusoires du corps et devenir amour. Le mythe a traversé les siècles, inspirant des écrivains tels que La Fontaine et Molière ainsi que de nombreux artistes, de Canova à Rodin et de Rubens à Maurice Denis en passant par les préraphaélites anglais.
Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
Les œuvres d'Ernest Pignon-Ernest ne naissent vraiment qu'en ville, lorsqu'elles s'y fondent, lorsqu'elles font corps avec les murs sur lesquels elles sont collées. Elles se développent, travaillées par le temps, les intempéries, la pollution urbaine, les graffitis, les taches, les déchirures qui, aussi improbable que cela puisse paraître, les retouchent, les reformulent, les explorent comme si elles n'avaient jamais quitté l'atelier du peintre. Affiché sur un mur de Naples, le portrait de Pasolini portant son cadavre requiert celles et ceux qui le regardent et qui, parfois, s'approchent si près qu'ils se plaquent contre lui pour s'en imprimer ; pour l'absorber corps contre corps, comme une étreinte amoureuse ou mortelle.
C'est un art de combat.
Ernest Pignon-Ernest est un rebelle.
Des dieux, des héros et des mythes... Des écrivains donnent la parole à des figures légendaires qui les hantent. Tel est le pari de cette collection qui est aussi un voyage à travers la peinture.
On connaît tous Satan, du moins le croit-on. Il serait l'incarnation du Mal, l'ennemi juré de Dieu et des Hommes. On lui prête différents noms, Lucifer, le Diable, le Démon, le Malin... Différentes formes aussi, serpent, dragon, monstre à queue, à cornes et à crocs. Et parfois homme ou femme...
Car si Dieu est unique, le diable, lui, est multiple, et son rôle évolue au gré du temps et de la société. Au commencement, Satan tente l'Homme pour mieux veiller aux intérêts de Dieu. Satan, en serviteur zélé, qui l'eût cru ? Mais l'ange tourne mal. Le voilà expulsé du Ciel pour avoir voulu égaler le Seigneur. Satan, le paria qui fait peser le péché et la mort sur l'humanité. Devenu roi du Monde, il terrorise l'Homme. Mais se retrouve six pieds sous terre pour avoir mené Jésus à la croix. L'ange doublement déchu, maître incontesté de l'Enfer ! Et si, dans une ultime bravade, ce génie de la transmutation s'était invité au plus profond du cœur de l'Homme ?
Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
" Je regarde, ébloui, ému, sa dernière peinture. Elle me subjugue. Je suis là , moi Diego, dans ses bras, à la fois enfant et adulte. C'est ainsi qu'elle me voit. Mais l'univers de Frida n'est pas limité à ma personne, je ne suis pas seulement son mari, son amant, son ami, son enfant ; elle est profondément attachée au Mexique, son pays natal, sa terre nourricière adorée, à la végétation tropicale, à l'art précolombien, aux astres et aux chiens sacrés qu'elle vénère. Cet autoportrait de 1949 me semble être la quintessence de tout ce qui l'accroche à la vie, un acte de foi, la confession de ses certitudes. "
Se mettre dans la peau de Diego Rivera pour aborder dans ce récit les rivages du passé, c'est ne pas oublier la douleur physique de Frida Kahlo, c'est parler de l'engagement communiste et de la mutuelle admiration pour leur peinture, c'est aussi décrire leurs pouvoirs de séduction et raconter leurs liaisons, mais c'est surtout s'attacher à la nature d'un amour partagé et indestructible.
Des dieux, des héros et des mythes... Des écrivains donnent la parole à des figures légendaires qui les hantent. Tel est le pari de cette collection qui est aussi un voyage à travers la peinture.
Que savons-nous de Judas ? Presque rien. Seulement quelques versets dans les Évangiles le désignant comme celui qui a trahi Jésus. Pas davantage. Mais son acte fait de lui l'incarnation parfaite du traître dans le subconscient collectif depuis plus de deux mille ans. Quant aux raisons de sa trahison, elles divergent selon les évangélistes. Le mobile n'est pas clair. Pour 30 deniers ? Une somme dérisoire selon les historiens. Et après avoir été un disciple et un ami fidèle ? Difficile à croire. D'ailleurs la trahison était-elle vraiment indispensable pour que Jésus soit arrêté ? L'histoire ne se serait-elle pas déroulée de la même façon sans Judas ?
Autant d'incertitudes et de questions ont permis à la littérature de s'emparer du mythe de Judas, et de proposer une multitude d'interprétations à travers un personnage chaque fois réinventé.
Ici, Judas prend la parole. Il raconte sa version de l'histoire. Il ne cherche pas à se justifier, mais à dire pourquoi il a trahi.
Alors, écoutez-le. Il n'est peut-être pas celui que vous croyez.
Témoignage fort, immersif, autour du handicap
Ce récit de vie forme une grande boucle. Elle part de la petite enfance de Sarah, où elle pensait qu'en masquant tous les signes de son handicap, elle réussirait à être une petite fille comme les autres...
À la fin de l'adolescence, elle a pris un virage décisif lorsque, épuisée de vouloir suivre la même trajectoire que tout le monde, elle a décidé de reconnaître ses différences. Et cette première rencontre avec elle-même en a entraîné de nombreuses, avec les autres...
Elles lui ont appris à ne pas laisser le handicap et ses représentations la détourner de ses désirs, seule et unique condition pour lui permettre
de partir à la conquête de son autonomie et de sa vie d'adulte.
Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
Très tôt, elle l'avait décidé. Elle serait une héroïne. " George Sand, Jeanne d'Arc, un Napoléon en jupons " ... " L'important était que ce fût difficile, grand, excitant " ... Un triple vœu exaucé - par le Ciel, les étoiles ou le Destin (auxquels elle croit) - et au-delà de toute attente.
L'histoire, celle d'une franco-américaine bien née (vieille noblesse française...) d'une extrême beauté, commence comme un conte de fées pour virer très vite au cauchemar, au film d'horreur, qui va pourtant rebondir encore et encore. A travers ses amours et son oeuvre, féconde, multiforme, poétique, bavarde... qui nous raconte des histoires, son histoire, qui met en scène le couple mythique qu'elle forme avec le sculpteur Tinguely.
Cette " héroïne ", rebelle et magnifique, va prendre la carabine " pour faire saigner la peinture ", explorer la représentation de la femme : avec ses mariées, ses déesses, ses mères dévorantes et ses fameuses nanas... opulentes, joueuses et colorées.
Sa vie - difficile, grande et excitante - est un roman.
Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
Au-delà du Cri, que sait-on de la vie et de l'œuvre d'Edvard Munch (1863-1944) ? Cet ouvrage est une biographie romancée du peintre, centrée sur son rapport aux femmes. Traumatisé par les drames de son enfance, blessé par une liaison tumultueuse avec Tulla Larsen, obnubilé par la liberté nécessaire à sa création, tourmenté par le désir, Munch eut une relation très ambivalente avec les femmes, tant dans sa vie que dans son art. Son tableau La Danse de la vie, peint en 1899-1900, est une traduction de ses anxiétés et de ses désarrois. Munch était certes angoissé, voire obsédé par un fantasme de femme destructrice, mais, pour autant, il n'était pas misogyne. Le monologue fictif qui lui est ici prêté donne aussi la parole à deux femmes qui lui furent proches.
Des vies ordinaires, des voix singulières dessinent notre patrimoine sensible, notre mémoire commune. Ces récits sont réels. Ces histoires sont la nôtre.
" Le côté montagne se hisse dans les rochers, sur les penchants gris-vert et roux du mont Lozère. On quitte presque tout de suite l'ombre du bois pour un chemin de clarté qui serpente dans la broussaille et la lumière. Les chèvres s'arrêtent à mi-pente, quand les genêts en fleurs se prodiguent. Je baigne nuit et jour dans la nature. "
Tout à partir de rien, comme une épopée.
Les évocations où nous entraîne le récit de Nonie font rêver. Une pure poésie de vie qui sort comme une source, grâce à une liberté et une légèreté d'âme jamais entamée par des agressions, des conditions de vie radicale, plutôt extrêmes. Le nez au ciel, les pieds trottant comme un cabri, bâton en main, et tout advient.
Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
L'inquiétante obscurité de ce tableau vous entraine dans le monde des rêves éveillés et nocturnes de Henry Füssli, où se côtoient effroi et obsession dévorante. L'image d'Anna Landolt, la seule femme que l'artiste ait vraiment aimée, l'a poursuivi et hanté à tel point qu'il a réalisé cinq versions de la même vision au cours des années. Comme mû par une intention d'exorcisme ou de sortilège, il a fixé son portrait au dos de la première version, peinte en 1781. Anna a été le fantôme d'une vie, celle de Henry Füssli, qui fut fascinante et passionnée.
Né à Zürich en 1741, Henry Füssli fut considéré comme " le suisse fou " dans le milieu intellectuel de Londres, où il s'installa définitivement à l'âge de trente-huit ans. Il acquit la double nationalité anglo-suisse et marqua l'histoire de l'art par son ambivalence : un goût prononcé pour l'excentricité et une érudition artistique qui lui valut d'occuper les fonctions de conservateur et de professeur de peinture à l'Académie Royale de Londres.
Mêlant récit romanesque et enquête, chaque auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre
Quand une toile prend la parole et raconte le processus de création de l'un des plus grands peintres contemporains.
Comment Gérard Garouste, cérébral, inventif et mystérieux, parvient-il à représenter un grand sujet de la mythologie grecque: la rencontre dramatique de Diane et Actéon ? Depuis l'atelier où le maître multiplie les esquisses jusqu'au mur du musée de la Chasse et de la Nature où elle est désormais exposée, la toile nous fait partager ses inquiétudes, ses tribulations, ses surprises et finalement sa fierté.
L'auteur plonge dans l'univers d'un artiste qui, malgré son immense succès doute toujours de lui-même, et nous raconte ici le tableau d'un fou de peinture.
Des dieux, des héros et des mythes... Les figures légendaires ont la parole.
Ève a croqué le fruit que Dieu lui avait interdit, entraînant dans sa chute Adam et l'humanité à venir. Et si l'on relisait le mythe, si on le débarrassait de cette culpabilité qu'a endossée l'Homme et tout particulièrement la femme au long des siècles ?
Ève, mère de tous les vivants, curieuse, gourmande et courageuse. Ève, heureuse de faire un choix, le tout premier. Celui d'accéder à la connaissance. Ainsi en transgressant l'ordre divin, découvre-t-elle l'altérité, le doute et bientôt la finitude ; elle acquiert aussi la capacité de raisonner, de s'impliquer, d'enfanter.
Avec Ève, c'est l'histoire de l'humanité qui se joue, le passage de l'état de nature à celui de culture, de l'enfance à l'âge adulte, du chasseur-cueilleur au cultivateur. En désobéissant, c'est la vie qu'Ève a choisi de croquer.
Des dieux, des héros et des mythes... Les figures légendaires ont la parole
Sous l'effet d'une inspiration divine, la jeune et belle Judith conçoit le projet de libérer sa ville assiégée par les Assyriens qui ont envahi la Judée. Quand elle se rend au camp d'Holopherne, le chef de l'armée ennemie, elle compte sur ses charmes pour le séduire. Et, si Dieu lui fait la grâce de l'aider, pour le tuer... Réussira-t-elle dans son projet ? Et comment ? Elle n'en a aucune idée quand elle quitte Béthulie pour aller rencontrer Holopherne.
Cette histoire, racontée dans la Bible, a été maintes fois réécrite pour le théâtre et illustrée par les plus grands maitres de la peinture. C'est ainsi que Judith est devenue une figure mythique, à l'instar d'Esther ou de Salomé. Elle raconte ici son aventure, dans une autobiographie fictive éclairée par des regards modernes.
Mêlant récit romanesque et enquête historique, un auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
Lorsqu'il peint La Mort de la Vierge en 1606, Caravage est déjà un artiste célèbre à Rome. Mais son tableau déclenche un énorme scandale. Les religieux du couvent qui le lui ont commandé refusent de l'accrocher dans leur église : en lieu et place d'une Vierge montant au ciel dans la gloire de l'Assomption, le peintre a représenté le cadavre d'une femme. Et le modèle qu'il a pris est le corps d'une prostituée retrouvée noyée dans le Tibre...
Caravage, alors âgé de trente-six ans, est à un tournant de sa vie. Les circonstances vont l'entraîner dans un maelström qui fera de ses quatre dernières années une véritable descente aux enfers.
Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
Il était impensable de sculpter ce bloc, ce monstre de pierre haut de cinq mètres, refusé par tous les sculpteurs approchés, quand Michel-Ange en 1501, à 26 ans, se lance avec passion dans ce chantier fou, rugueux et violent.
Il raconte ici à son assistant Ascanio Condivi la naissance tumultueuse d'une œuvre hors norme, célébrée par ses contemporains comme " le Géant ". Parce qu'ils y voient une allégorie de la République de Florence alliant le courage et l'intelligence face à la force aveugle de ses ennemis.
" Goliath ne m'intéresse pas, David non plus ! Tout a déjà été dit. C'est le courage de David, ses doutes, sa peur et sa tension qui me touchent et me questionnent. Je vais le représenter avant ! Avant le combat. On comprendra, à sa façon de regarder et de bander ses muscles, que le Philistin est sa cible. Je veux que le mouvement soit perceptible. Rien de pire qu'une figure inanimée. Sans mouvement, elle est deux fois morte. Mon David sera beau par son corps et son âme pure. Je veux le sculpter à l'instant où il s'apprête à s'élancer vers Goliath, quand tout le monde s'enfuit. "
Mêlant récit romanesque et enquête historique, chaque auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
Peintre de
La Famille de Charles IV et
graveur des Désastres de la guerre, homme d'affaires âpre au gain ou romantique hanté par le néant, libéral réformiste ou opportuniste prudent, artiste engagé ou fantasque, patriote espagnol né en Aragon ou universaliste des Lumières mort exilé en France, qui fut vraiment Goya ? Pourquoi le
Tres de mayo, qui est aujourd'hui le tableau le plus célèbre du peintre et même peut-être du musée du Prado, a-t-il été méprisé lors de sa création en 1814 puis oublié pendant plus de quarante ans ? Comment ce tableau historique, qui évoque l'écrasement de l'insurrection espagnole en 1808, est-il devenu, à l'instar du
Guernica de Picasso, l'accusation absolue de la guerre ?
La vie et l'œuvre de Goya sont une énigme ; et ce sont des réponses que Mariano Goya est venu chercher, un matin de juin 1869, au cœur du cimetière des Chartreux de Bordeaux, face à la tombe de son illustre grand-père. Sous la dalle, au milieu des os, un journal intime attend de faire entendre enfin la voix d'outre-tombe.