Le dernier album de Tintin, Tintin et L'Alph-Art, n'a jamais fait l'objet d'une étude, ce livre est la première publication à ce sujet. L'album, inachevé en raison de la mort d'Hergé, se « conclut » sur l'image de Tintin conduit à la mort ; beaucoup ont souhaité « terminer » le récit, sauver la vie de Tintin (albums pirates). L'auteure s'interroge sur cette notion d'inachèvement de l'oeuvre d'Hergé, La dernière aventure de Tintin et d'Hergé. Hergé voulait-il envoyer un signal en faisant disparaître « définitivement » Tintin ? Son oeuvre prend-elle tout son sens grâce à cet inachèvement ? A partir de ce travail détaillé, nourri par une iconographie très riche l'auteure élargit son propos en se penchant sur les rapports entre Hergé et la peinture d'une part - sa seconde passion non aboutie - et entre la BD et la peinture d'autre part.
C'est l'histoire d'un tandem improbable. Un énarque ambitieux est élu président de la République. Un type baraqué et culotté devient l'un de ses plus proches collaborateurs. Il donne des ordres aux fonctionnaires en costumes gris, il connaît tous les potins du Palais, on le craint.
Un 1er mai, il se déguise en policier. Il est filmé en train de tabasser un jeune homme. Bizarrement, le président ne le vire pas. Pour Alexandre Benalla comme pour Emmanuel Macron, c'est le début des emmerdes.
Dans cette histoire, il est question de barbouzes et de technocrates, de judokas et de footballeurs, d'armes à feu et de pistolets à eau, de gros virements et de cash. On jure de dire toute la vérité et on bidonne des vidéos. On traîne dans des bars à chicha et des palaces. On voyage d'Évreux à N'Djamena. Benalla & Moi, c'est l'histoire d'un nouveau monde rattrapé par l'ancien.
Tous deux journalistes au quotidien Le Monde, ARIANE CHEMIN et FRANÇOIS KRUG ont révélé et suivi l'affaire Benalla. Ils s'associent au dessinateur JULIEN SOLÉ pour raconter ce feuilleton riche en rebondissements et en révélations sur les coulisses du pouvoir.
Des centaines de milliers de lecteurs ont depuis plus de vingt ans plébiscité Jean-Claude Mézières pour les inventions et la maîtrise graphique des aventures de Valérian agent spatio-temporel. Hors de ces albums, cet ouvrage recense les multiples collaborations qu'il a effectuées dans les domaines de la presse, de la publicité du cinéma ou du dessin animé au travers de documents inédits et époustouflants. Un véritable « livre-document » qui dévoile les différentes facettes d'un auteur prolifique et sincère.
Hergé, le créateur de Tintin et Milou a, dès ses débuts, choisi pour son oeuvre principale le titre Les Aventures de Tintin. L'intitulé demeurera, même après l'apparition du capitaine Haddock. 90 ans après la naissance de Tintin, l'oeuvre garde toute sa force et reste ouverte à la relecture et aux commentaires. Pour notre part, nous avons choisi de nous focaliser sur le concept de l'aventure qui fait la part belle aux rebondissements et à l'ingéniosité du héros. Observer ce qui déclenche le départ à l'aventure pour Tintin, flâner du côté des grands reporters qui ont pu influencer Hergé, naviguer des premiers reportages aux quatre coins du globe à l'aventure intérieure de Tintin au Tibet, c'est se pencher sur "le mythe de l'aventure" dans les 24 albums de Tintin. Ce cheminement plus ou moins inédit pouvait être prometteur de nouvelles découvertes.
Moulinsart... J'y suis entré un jour de l'été 57, n'y connaissant personne, ni Haddock, ni Nestor, ni Tryphon ni même Tintin. Une belle maison en pierre blanche avec de hautes toitures d'ardoises sur lesquelles brillait un ciel bleu. Je ne suis pas revenu de cette première visite. J'ai arpenté sans fin, pendant soixante-quatre ans, le château du capitaine, toujours étonné de m'y perdre, comme on s'égare régulièrement dans les couloirs, revisités chaque nuit, d'une demeure onirique.
Découvert sur l'étal d'un brocanteur bruxellois, ce carnet contient les notes de voyages et les photographies prises par un journaliste du défunt Petit Vingtième. Elles concernent les reportages qui l'ont conduit de Russie en Palestine entre janvier 1929 et mai 1940. En recollant la garde du quatrième plat de ce carnet, j'ai découvert au verso du carton cette courte phrase manuscrite : « Ce sont les knickerbockers que j'affectionne tant qui me confèrent cette allure juvénile, mais ne vous y fiez pas... » En lisant ces mots, comment ne pas songer à l'éternelle jeunesse de Tintin ? Ce carnet lui appartint-il ? Toujours est-il que les notes de ce carnet croisent les premières aventures de Tintin et, comme elles, donnent un reflet de ce que fut l'entre-deux-guerres.
LA PREMIÈRE BIOGRAPHIE DE GEORGE HERRIMAN EN FRANÇAIS PARUE AUX ETATS-UNIS EN DÉCEMBRE 2016.
Secret ? Ainsi que l'a fait remarquer Bill Blackbeard - l'érudit historien des comics, et sauve- teur de milliers de planches, grâce à qui nous pouvons lire Krazy Kat- la révélation, en 1971, de l'ascendance créole de Herriman, inscrit comme « colored » (de couleur) sur son bulletin de naissance - a moins résolu de questions qu'elle n'en a fait naître. Et nombre de légendes nées de boutades de Herriman et de ses collègues ont continué de se propager, entretenant mythe et mystère jusqu'à aujourd'hui. Autant dire que la biographie de Michael Tisserand était attendue.
Dix ans de travail, des milliers d'heures à fouiller des archives poussiéreuses et se crever les yeux sur des microfilms obscurs, des dizaines d'entretiens avec membres de la famille, amis et collègues survivants (dont un cartoonist plus que centenaire)... le résultat est à la hauteur des espérances, et bien au-delà. Non seulement le livre de Michael Tisserand comble une immense lacune en révélant enfin dans toute sa richesse les multiples facettes d'un auteur majeur et les ramifications insoupçonnées de son oeuvre, mais il éclaire de manière fascinante un moment à la fois capital et méconnu de la bande dessinée. Car comme l'écrivait jadis Patrick McDonnell, l'histoire de Herriman est l'histoire du comic strip. Plus encore, c'est celle de l'Amérique.
"L'oeuvre d'Hergé est inusable." Michel Serres
"Depuis l'enfance, les aventures de Tintin n'ont cessé de m'accompagner. Je les ai lues tour à tour avec mes yeux d'enfant, d'adolescent et d'adulte (ou de ce qui ressemble à un adulte). Ce qui m'a toujours enchanté chez Tintin, c'est sa liberté : sans parents, sans enfants, sans fiancée, sans âge... M'ont plu aussi ses compagnons, tous fêlés... Haddock le colérique au grand coeur, Tournesol le sourdingue génial, les Dupondt, la Castafiore, Milou, et tous les autres... Lorsque l'on m'a demandé d'écrire un dictionnaire amoureux de Tintin, je l'avoue, j'ai hésité. La littérature autour des travaux d'Hergé est aujourd'hui considérable, à la mesure du succès de Tintin et de ses 250 millions d'album vendus dans le monde. Malgré tout, je me suis lancé pour très vite me rendre compte qu'il en était de cette oeuvre comme des poupées russes, qui déboitées les unes après les autres, révéleraient toujours une Matriochka insouçopnnée, qui elle-même en révélerait une autre plus surprenante encore, et cela, sans fin... Mon but, en alliant érudition et fantaisie, souvenirs personnels et références à l'imaginaire collectif, est d'intéresser à cette oeuvre aux aspects si divers, les lecteurs qui ne connaissent pas bien Tintin comme ceux qui l'apprécient. Quant aux Tintinophiles, je compte bien - ô vanité - les surprendre aussi en leur montrant des facettes insoupçonnées de l'oeuvre d'un des des plus grands artistes du XXe siècle."
Tintin est souvent armé mais c'est surtout lui qui est victime de la violence. Ses aventures se déroulent généralement dans un contexte réel. Hergé savait utiliser l'actualité pour donner tout le réalisme qu'il souhaitait à ses albums. Certaines guerres sont bien réelles comme dans Le lotus bleu ou L'oreille cassée. D'autres paraissent imaginaires et pourtant... Comment faire la part entre la réalité et la fiction ? C'est tout le but de cet ouvrage qui fourmille d'informations très précises aussi bien dans les conflits abordés que dans le choix des armes, légères ou lourdes ! Plus de 150 entrées pour revivre en détail une grande page de l'Histoire du XXe siècle.
Pourquoi la France est-elle devenue l'autre pays du manga ? Pourquoi des auteurs Français se sont-ils lancés dans le manga ? Au travers de sa propre histoire, de son parcours, Elsa Brants répond avec humour à toutes ces questions, nous révélant par la même occasion les coulisses du métier d'auteur, le tout saupoudré d'une bonne grosse dose de nostalgie pour tout ceux de la génération du Club Dorothée.
Curieusement, alors que tout a été dit ou presque sur Hergé et Tintin, peu d'analyses ont été consacrées aux femmes dans une oeuvre pourtant universelle. Cela signifie-t-il que cette moitié de l'humanité est si peu présente dans les 24 albums qu'il n'y a rien à en dire ? L'univers du petit reporter serait-il uniquement masculin ? Ce livre a pour ambition de combler cette lacune, en s'interrogeant sur cette rareté, et de faire le point sur la pertinence de la critique la plus répandue à l'encontre d'Hergé : la misogynie du monde de Tintin...
Dès l'apparition des premiers albums de Tintin dans les librairies et les tabagies de la province, les Québécois se prennent d'affection pour ce jeune reporter intrépide. L'effervescence exceptionnelle des années 1960, alors que le Québec s'ouvre sur le monde, fera croître cet attachement au personnage de Tintin pour qui rien ne semble impossible !
C'est dans ce contexte, en pleine Révolution tranquille, que s'organise en 1965 le seul voyage d'Hergé en Amérique francophone. À l'époque, des milliers d'admirateurs se pressent autour de lui et, réciproquement, Hergé ressent d'emblée pour ce pays une sympathie profonde.
Dans une maquette entièrement revue, cette nouvelle édition est enrichie de textes, d'images et de documents d'archives inédits qui retracent, à la manière d'un journal de bord, le voyage d'Hergé dans la Belle Province. L'auteur y évoque en parallèle le parcours de Tintin, un héros bien ancré dans l'imaginaire collectif des Québécois.
Hergé avait parsemé ses albums de mots ou d'expressions en langues étrangères dont il ne fournissait pas la traduction. Certains lecteurs se demandent même si ces transcriptions ont un sens : pour l'essentiel, la réponse est oui. Mais que signifient-elles ? C'est là l'objectif de ce petit ouvrage : profiter des aventures de Tintin pour découvrir d'autres langues, parfois l'origine étrangère de certains noms et, surtout, fournir au lecteur la traduction de tout ce qui est écrit dans des langues autres que le français. Hergé nous réserve quelques surprises, pour notre plus grand plaisir !
Vous avez déjà lu des albums d'Hergé et vous pensez bien les connaître. Mais est-ce si sûr ? Ainsi, par exemple, vous souvenez-vous de l'événement très important qui a inspiré Le Sceptre d'Ottokar ? Savez-vous pourquoi le Pérou n'a pas du tout apprécié la parution de L'Oreille cassée ? La gare de Moulinsart a-t-elle existé ?... En cherchant la réponse à ces 300 questions vous allez lire ou relire les albums avec un autre oeil et vous saurez pourquoi ils sont destinés aussi bien aux enfants qu'aux adultes de 77 ans et même plus !
Au cours de ses nombreux voyages, de 1929 à 1976, Tintin n'hésite pas à se fondre parmi la population qui l'entoure en adoptant ses costumes. La lecture des albums des aventures de Tintin permet d'analyser presque un demi-siècle de mode vestimentaire en Europe et d'admirer des costumes venus des pays où Tintin était censé exercer son métier de reporter : en Amérique, en Asie, en Afrique. Hergé a mis un soin particulier à reproduire les vêtements de l'époque des habitants des pays traversés par son héros.
Engagé chez Dupuis comme "donneur d'idées", Maurice Rosy a été l'un des piliers du Journal de Spirou dans les années 1960, période pendant laquelle il est à la fois directeur artistique et scénariste, avant d'entamer une nouvelle carrière d'illustrateur de presse et de jeunesse dans les années 1970. Cette autobiographie, présentée sous la forme d'entretiens réalisés par José-Louis Bocquet et illustrée en grande partie de crayonnés de l'auteur, revient sur le parcours atypique de cet artiste aux talents multiples, auquel on doit, entre autres, la création du redoutable M. Choc.
En partant à la découverte des contextes géographique et historique des albums qui ont enchanté notre enfance, on les relit avec un tout autre regard, même après 77 ans ! Et si la lecture des aventures de Tintin pouvait nous permettre d'enrichir nos connaissances ? C'est tout le pari de cet ouvrage qui analyse chacun des vingt-trois albums et qui promet quelques surprises...
Cet ouvrage a été conçu pour aider le lecteur à identifier les influences artistiques, picturales, cinématographiques, musicales ou littéraires du père de Tintin. Où peut-on voir un tableau de Picasso ou un autre de Sisley ? Quels designers modernes ont inspiré Hergé pour représenter le mobilier présent dans les albums ? Quels cinéastes ont influencé Hergé ? Avec les moyens de l'époque, Hergé avait réussi à rassembler une documentation très variée, tant artistique que scientifique.
Quel mystère cadence les gestes et expressions des personnages de bande dessinée ? Comment une simple série d'images, fixes et bidimensionnelles, peut-elle prêter chair à des corps si dynamiques qu'ils semblent se mouvoir sur la page et que l'on pourrait presque sentir, entendre, toucher ? A travers deux entretiens avec deux grands auteurs de BD, Frédéric Boilet et Lorenzo Mattotti, et douze contributions universitaires, cet ouvrage, invite sous l'angle de l'interdisciplinarité, à l'exploration de ces corps dessinés aux multiples langages.
L'ascension du 9e Art :
Nathalie Heinich, L'artification de la bande dessinée
Benoît Mouchart, Le festival d'Angoulême, instrument de légitimation
Philippe Dagen, Sens dessus dessous. Art contemporain et bande dessinée
Pascal Ory, Une vie avec la BD (entretien)
La conquête d'une place :
Fabrice Piault, Naissance d'un marché
Antoine Torrens, La bande dessinée en bibliothèque. La constitution d'une géographie inconsciente
Éléments d'une histoire :
Thierry Groensteen, 1833-2000 : une brève histoire de la bande dessinée
Jean-Pierre Mercier, La bande dessinée américaine, entre mass media et contre-culture
Benoît Mouchart, 2000-2017 : les mutations de la bande dessinée
Jean-Marie Bouissou, Le manga en douze questions
Benoît Mouchart - Jacques Tardi, Abattre les jours (entretien)
L'écriture et l'image :
Benoît Peeters, Une écriture spécifique
Tristan Garcia, Enfance de la bande dessinée. L'art des images et des âges
J. M. G. Le Clézio, Un enthousiasme d'enfance
La folie Tintin :
Pierre Assouline, Hergé sacré, sacré Tintin!
Rémi Brague, Tintin, ce n'est pas rien!
Jean-Luc Marion, Tintin comme système. Esquisse d'une interprétation
Hubert Védrine, BD, histoire et géopolitique
La BD à l'école :
Cécile Gonçalves, La BD a sauvé mes cours de philo
Vincent Marie, Fragments d'une guerre dessinée. La BD historique et la Grande Guerre
Lucie Servin, La mémoire de la Shoah et sa représentation dans la BD
David Vandermeulen, La BD et la transmission du savoir
Quoi de mieux qu'un manuel sous forme de BD...
pour vous guider dans l'art de créer une BD ?
Pour les amoureux de la BD de 8 à 88 ans !
De l'aventure
Des case vierges pour dessiner et développer votre propre style
De l'action
Des superhéros
Le livre à mettre entre les mains de tous les apprentis bédéastes
Attention : La version ePub de ce livre numérique est en fixed-layout. Pour des conditions de lecture optimales, veillez à ce que votre tablette ou ordinateur supporte ce type de format.
La figure d'Hergé, né Georges Remi (1907-1983), reste entourée de mystères. Benoît Mouchart et François Rivière dressent un portrait attachant de cet homme au tempérament insaisissable. Car, sous le graphisme lumineux de sa " comédie humaine ", l'humoriste a toujours intégré ses tourments les plus intimes. Ainsi, la folie, qui a fini par emporter sa mère, irradie l'oeuvre de celui qui, depuis son plus jeune âge, se réfugie dans le dessin. Alors que les premiers albums d'Hergé font de son jeune reporter le héraut moderne d'une Europe encore triomphante, le séisme de la Seconde Guerre mondiale va bouleverser sa vision du monde. Son premier mariage ne sera pas épargné par ce renversement de valeurs. À partir des années 1960, une nouvelle vie s'offre à lui avec Fanny, sa dernière compagne. Auprès de celle-ci, il cherche la sérénité, se passionnant pour le taoïsme et l'art contemporain. Les figures d'Hergé et de Tintin finissent alors par se confondre, dérobant aux yeux du public le véritable Georges Remi, que ce livre fait enfin apparaître.Ce livre est suivi d'un entretien inédit d'Hergé avec François Rivière.
Bande dessinée particulièrement déroutante, Julius Corentin Acquefacques de Marc-Antoine Mathieu invite le lecteur curieux dans un labyrinthe aux contours absurdes, surréalistes et humoristiques à la fois. L'oeuvre suscite et parfois implique la relecture en un mouvement circulaire tendant à absorber toute référence rationnelle. Mais, comme souvent, l'absurdité a ses raisons et sous l'apparente perte de repères, des lignes de force subsistent qui, mises au jour, invitent à une nouvelle relecture...
En ce temps de crise des légitimités culturelles, il est pour le moins pertinent de faire le point sur les statuts des productions qui en sont l'objet. Et ce, quelle que soit leur position au sein du marché concerné, jusqu'il y a peu dominante ou, inversement, dominée. Se focaliser sur la bande dessinée parmi ces productions s'avère particulièrement de circonstance, pour peu que l'on tienne compte de la critique qui lui est faite.