Référence explicite au roman de Marcel Proust, cette « fantaisie autobiographique » se veut une réflexion psychologique sur la bande dessinée, la mémoire et le temps. Trois événements - un rendez-vous d'enfance manqué avec Hergé dans les années 1970, un coup du destin le 3 mars 1983 et un émouvant voyage en Belgique pour une visite de Bruxelles et du musée Hergé en 2013 - ont conduit l'auteur à tirer les fils d'un grandiose hommage à la bande dessinée mondiale. Ricardo Leite nous emmène en voyage dans les univers symboliques et culturels qui l'ont enchanté tout au long de sa vie. Il dévoile une relation mi-réelle, mi-onirique avec Hergé, son monde et son oeuvre, en particulier Les aventures de Tintin. Il nous propose un dialogue imaginaire permanent (sur l'art, la technique et l'histoire de la bande dessinée) avec les grands créateurs, parfois basé sur des rencontres réelles ou inspirées par ses nombreuses lectures. En fin de volume, des notices biographiques permettent au lecteur de retrouver page à page les auteurs et les personnages représentés dans l'ouvrage et en particulier de partir à la découverte de la trop méconnue bande dessinée sud-américaine. À la recherche du tintin perdu associe un dessin digne des plus grands, des compositions et des inventions graphiques sans cesse renouvelées et un récit inventif et original.
Le dernier album de Tintin, Tintin et L'Alph-Art, n'a jamais fait l'objet d'une étude, ce livre est la première publication à ce sujet. L'album, inachevé en raison de la mort d'Hergé, se « conclut » sur l'image de Tintin conduit à la mort ; beaucoup ont souhaité « terminer » le récit, sauver la vie de Tintin (albums pirates). L'auteure s'interroge sur cette notion d'inachèvement de l'oeuvre d'Hergé, La dernière aventure de Tintin et d'Hergé. Hergé voulait-il envoyer un signal en faisant disparaître « définitivement » Tintin ? Son oeuvre prend-elle tout son sens grâce à cet inachèvement ? A partir de ce travail détaillé, nourri par une iconographie très riche l'auteure élargit son propos en se penchant sur les rapports entre Hergé et la peinture d'une part - sa seconde passion non aboutie - et entre la BD et la peinture d'autre part.
Dès l'apparition des premiers albums de Tintin dans les librairies et les tabagies de la province, les Québécois se prennent d'affection pour ce jeune reporter intrépide. L'effervescence exceptionnelle des années 1960, alors que le Québec s'ouvre sur le monde, fera croître cet attachement au personnage de Tintin pour qui rien ne semble impossible !
C'est dans ce contexte, en pleine Révolution tranquille, que s'organise en 1965 le seul voyage d'Hergé en Amérique francophone. À l'époque, des milliers d'admirateurs se pressent autour de lui et, réciproquement, Hergé ressent d'emblée pour ce pays une sympathie profonde.
Dans une maquette entièrement revue, cette nouvelle édition est enrichie de textes, d'images et de documents d'archives inédits qui retracent, à la manière d'un journal de bord, le voyage d'Hergé dans la Belle Province. L'auteur y évoque en parallèle le parcours de Tintin, un héros bien ancré dans l'imaginaire collectif des Québécois.
Cet ouvrage a été conçu pour aider le lecteur à identifier les influences artistiques, picturales, cinématographiques, musicales ou littéraires du père de Tintin. Où peut-on voir un tableau de Picasso ou un autre de Sisley ? Quels designers modernes ont inspiré Hergé pour représenter le mobilier présent dans les albums ? Quels cinéastes ont influencé Hergé ? Avec les moyens de l'époque, Hergé avait réussi à rassembler une documentation très variée, tant artistique que scientifique.
Bande dessinée particulièrement déroutante, Julius Corentin Acquefacques de Marc-Antoine Mathieu invite le lecteur curieux dans un labyrinthe aux contours absurdes, surréalistes et humoristiques à la fois. L'oeuvre suscite et parfois implique la relecture en un mouvement circulaire tendant à absorber toute référence rationnelle. Mais, comme souvent, l'absurdité a ses raisons et sous l'apparente perte de repères, des lignes de force subsistent qui, mises au jour, invitent à une nouvelle relecture...
Réalisés dans le cadre d'une recherche qui visait à cerner les conditions de production et de réception de la bande dessinée d'auteurs africains et les parcours d'affirmation de certains d'entre eux dans le champ européen de langue française, les entretiens présentés dans ce livre abordent, du point de vue des auteurs, des sujets tels que la formation dans le pays d'origine, les débuts, les modèles et les choix artistiques, l'identité ou la présentation de soi, les instances de légitimation, l'entrance dans le champ européen ou dans d'autres champs. Le livre comprend une soixantaine de notices biobibliographiques et une bibliographie de la bande dessinée d'auteurs africains, notamment francophone, et des études et documents à propos de la bande dessinée africaine.
Ce Cahier d'exercices BD constitue l'outil idéal pour faire ses gammes d'auteur de BD. En 101 exercices, le débutant motivé comme le pro en quête de stimulus franchiront toutes les étapes de réalisation d'une bande dessinée : des premiers croquis, à la fiche personnage, en passant par la colorisation et le lettrage pour finir par la préparation d'un dossier béton à présenter à son futur éditeur...
Que vous soyez fan de comics, de manga ou de gros nez, tous les styles sont abordés. Les dessinateurs comme les scénaristes sont concernés.
En fin d'ouvrage, les corrigés commentés permettent de rectifier le tir et de viser dans le mille...
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Mira Falardeau présente ici trois générations de femmes artistes, du début du XXe siècle à nos jours, en Amérique du Nord, en Europe francophone et au Moyen-Orient. À travers les portraits et les témoignages de Trina Robbins, en passant par Claire Bretécher, Marjaine Satrapi, Line Arsenault, Zviane et toutes les autres, l'auteure désire répondre à cette question : pourquoi y a-t-il si peu de femmes qui font de la caricature, de la bande dessinée et du cinéma d'animation? Selon les chiffres, en effet, elles ne représentent actuellement que 2 % à 7 % des artistes de l'humour visuel.
Richement illustré, l'ouvrage nous fait voyager à travers les notions de féminitude et d'humour, entre féminisme et humour engagé. Au fil des pages, les stéréotypes classiques autour de l'image de la femme sont remis en questions et nous découvrons des réponses à la question de départ. Mais, surtout, l'auteure propose des solutions pour que ces femmes artistes, qui ont lutté en luttant encore pour obtenir la place qui leur revient dans le monde de l'humour engagé, voient leurs efforts enfin récompensés, grâce notamment au progrès du Web.