Ce Dictionnaire amoureux contient à la fois de l'amour, des souvenirs, des admirations et des regrets. Il est la mémoire de ceux qui s'intéressent au football, et l'attendent tous les 4 ans, comme de ceux qui ne s'y intéressent pas, mais se souviennent être descendus dans la rue. Parce que la Coupe du monde est ce qu'il restera de ce jeu quand nous aurons oublié tout le reste.Arpenter amoureusement la Coupe du monde, c'est plonger au coeur de la mythologie du football et de notre mémoire collective. On dit Coupe du monde, il n'est jamais nécessaire de préciser " de football ", et cette évidence en majesté, qui tient à l'antériorité comme à l'audience planétaire, oblige les autres sports à se décliner.
La Coupe du monde aura bientôt 100 ans et elle s'étend sur deux siècles qu'elle a participé à raconter. Elle ne s'est jamais écartée des tremblements ni de la marche du monde, visitant l'Italie de Mussolini en 1934, l'Argentin des généraux en 1978 ou la Russie de Poutine en 2018, refondant l'idée de la nation allemande avec le Miracle de Berne en 1954, affichant la force d'une France métissée en 1998.
Elle a essaimé des épopées collectives qui ont parfois reposé sur la victoire (le Brésil de 1970) mais parfois sur un esthétisme de la défaite (les Pays-Bas de 1974, la France et le Brésil de 1982) : Séville reste un nom de code et une douleur française. La Coupe du monde, aussi, surtout, a fixé les admirations sur quelques Dieux du stade et quelques héros de tragédie. Elle a fait de Pelé un roi, de Cruyff un prince, de Maradona un diable avec la main de Dieu, de Zidane une icône retirée sur un coup de tête. La Coupe du monde a fait le sport, le football et ses personnages. Elle est la première à être entrée dans le salon, en noir et blanc puis en couleurs.
Emmanuel Faber, le patron visionnaire écarté de Danone, partage sa passion de la montagne et ses engagements pour l'avenir.
" Nous sommes au pied de la montagne. Nous avons dix ans pour ouvrir une nouvelle voie et nous y engager tous ensemble. "
Passée sa brutale éviction de Danone, Emmanuel Faber se pose dans un refuge des Alpes. Il raconte comment la montagne et l'escalade ont dessiné son itinéraire : l'orage en Oisans dans l'enfance, les falaises du Vercors à l'adolescence, seul dans la tempête une nuit d'hiver à ski, en collectif pour l'ouverture d'une nouvelle voie sur le granite corse. Il partage son expérience hors du commun de patron activiste et livre sa vision des enjeux d'aujourd'hui et demain.
Un appel vibrant à la prise de conscience et à l'action.
L'exploit de trois Ukrainiens en Himalaya
Novembre 2021 : trois Ukrainiens se dressent au sommet de l'Annapurna III. Mikhaïl Fomine, Nikita Balabanov et Slava Polezhayko viennent de réussir une ascension historique, quinze journées d'escalade éprouvantes et risquées pour venir à bout d'un des " derniers grands problèmes " de l'Himalaya : une arête magnifique et interminable qui résistait depuis quarante ans à toutes les tentatives. À peine rentrés au pays, ils sont confrontés à l'impensable : la tentative de l'invasion de leur pays par l'armée russe. L'expédition a reçu le Prix spécial du jury aux Piolets d'Or 2022.
Conrad Anker, mentor des alpinistes contemporains (il est " capitaine " du team North Face) signe une préface qui donne la mesure de cet exploit.
Le récit d'un insatiable aventurier de 28 ans, prêt à tout risquer pour naviguer au large. le nouveau Mike Horn français.
Et pourquoi pas ?
Pourquoi pas ne pas traverser l'Atlantique, dans les deux sens, aller et retour, seul sur un canot de huit mètres ?
Quand la tempête le renverse, le malmène, commence à le noyer, Guirec Soudée, sait juste qu'à 28 ans on n'a pas l'âge pour mourir, que comme d'habitude il s'en sortira. Il rit même. Il imagine sa famille et ses amis pleurant son décès, sans corps pour faire le deuil, devant la petite église de Plougrescant, et lui se pointant au large entre ses cailloux des côtes du Nord, criant, riant, stop, je suis vivant...
Guirec ose tout. Il n'avait quasiment jamais ramé avant de s'élancer.
Et si c'était là la vraie aventure : se jeter dans l'inconnu sans savoir ? Dans une société qui proscrit la prise de risque, qui prétend qu'il n'y a plus de terres inconnues, il réhabilite l'audace, il redessine des routes.
Guirec Soudée ose tout.
Il s'était déjà jeté dans un tour du monde, de cinq ans, sans jamais avoir navigué en haute-mer, récupérant une poule à bord car c'est quand même plus rigolo, se laissant enfermer quelques mois par la banquise car tout est bon à essayer.
Il se jettera bientôt sur le Vendée Globe, le mythique, tour du monde en solitaire, sur un énorme bateau de 18 mètres de long, lui qui n'a jamais encore jamais dompté un bateau de course, qui n'est même jamais monté dessus.
Il s'est donc jeté dans cette double transatlantique à la rame, dans l'incertitude et le risque.
Guirec Soudée, le petit illien aux pieds nus, vit sur une île de trois hectares, inaccessible la moitié du temps.
Vivre sur une île ouvre-t-il des horizons ?
Quand on est encore dans la vingtaine, on ne sait pas forcément pourquoi on fait les choses.
Tout au long de sa double traversée, confronté à la solitude, Guirec va s'interroger sur lui-même et sur le monde, dénicher des réponses qui valent pour lui et pour tout le monde. Il est question de rapprochement profond avec la nature, de renoncement à tuer la dorade venue l'accompagner, alors que la faim de frais le tiraille. Il est question de s'éloigner d'une civilisation qui ne prend pas le temps de vivre l'essentiel, esclave de l'horloge. Il est question de temps de lecture, et de rencontre avec des grands hommes, avec des guides qu'il serait bon de réhabiliter. Il est question surtout d'audace, de ne pas être spectateur de sa propre vie, d'invitation à tout un chacun.
Guirec Soudée a bien disparu des radars et des satellites plusieurs jours. Même Thomas Pesquet l'a cherché de là-haut, dans l'espace. Mais bien sûr il est rentré, pour bientôt repartir, délesté de quatorze kilos mais tant enrichi. 74 jours à l'aller, 107 jours au retour.
Anthropologie du sport.En matière de football, chez les Achuar, en Amazonie, il ne s'agit pas du tout que l'un des camps triomphe sur l'autre. Comme dans de nombreuses sociétés non modernes, ce qui compte, c'est le jeu en soi, capturer la balle et marquer un but tout en s'arrangeant pour qu'il n'y ait pas d'inégalités au terme du jeu. Philippe Descola, grande figure de l'anthropologie contemporaine, place face à notre rapport au sport et au jeu celui des sociétés amérindiennes. L'Occident a imposé au reste du monde le modèle du sport de compétition, qui porte en lui inégalités, individualisme et sentiment national, tout en créant un sens du commun.
Dans la lignée de sa réflexion sur le dualisme nature-culture, l'auteur s'empare de la question de l'hybridation de l'homme et de la machine.
Un alpiniste repenti part sur les traces de son passé, à la recherche d'un lien rompu.
À la fin des années 1970, Simon McCartney, un jeune grimpeur britannique brillant et fanfaron, écume les voies les plus dures des Alpes. Une rencontre dans un bar de Chamonix avec un virtuose californien, Jack Roberts, va changer sa vie - et manquer d'y mettre fin. Un lien se noue entre les deux hommes qui s'envolent pour l'Alaska. Pendant l'été 1978, ils réussissent la première ascension de la face nord du mont Huntington, une voie si dure qu'elle n'a jamais été répétée à ce jour.
Deux ans plus tard, ils tracent une voie de légende dans la face sud-ouest du Denali (anciennement mont McKinley), le plus haut sommet d'Amérique du nord. Mais Simon passe tout près de la mort, et le lien qui le lie aux montagnes - et à Jack - se dénoue. Une vie plus tard, le hasard remet Simon face à ce passé refoulé. Dans
Les Fantômes du Denali (
The Bond), il revisite ses deux ascensions légendaires. À la recherche d'un lien perdu avec Jack. Et avec son propre passé.
Le récit est conduit avec une maîtrise et un sens du suspens parfaits. Lorsque Simon, victime d'un oedème pulmonaire à 6 000 mètres d'altitude, commence à perdre conscience, sa " voix " s'éteint, et ses compagnons prennent le relais dans un magnifique récit choral.
" Quand il a dû se retirer de son deuxième Vendée Globe, au large de la Nouvelle-Zélande, mon père, le navigateur Sébastien Destremau, a décidé de venir nous voir en Australie, mon frère jumeau et moi, pour fêter nos 18 ans. Trois ans qu'on ne l'avait pas vu. Quelques jours plus tôt, au téléphone, je l'ai mis au défi :
-; Papa, est-ce que je peux ramener le bateau avec toi à Toulon ?
-; Tu es tombée sur la tête ?
-; Pas du tout. J'ai très envie de le faire.
Résultat : 68 jours au milieu des océans, seule avec mon père ! "
Dans ce récit à deux voix, Jade, qui déteste la voile, raconte qu'elle a beaucoup pleuré. Elle a eu peur aussi, très peur, sur ce bateau ultra-rapide et dénué de tout confort. Elle nous parle surtout de ces jours suspendus, où, avec son père, ils ont enfin appris à se connaître. Aujourd'hui, ils aimeraient que parents et enfants sachent qu'il suffit parfois d'un moment privilégié, hors des habitudes - et pas nécessairement deux mois en mer... -, pour créer des liens plus forts que jamais.Une vague de tendresse, de drôlerie et de complicité retrouvée
Jean-Philippe Lefief, traducteur du best-seller Born to run, a puisé dans son expérience de trailer et de journaliste érudit pour relier dans un même récit ces histoires venues du passé où l'endurance dépasse les bornes.
Qui est le premier " trailer " ? Peut-être Philipidès, qu'on présente comme le père du marathon : non seulement il n'est pas mort à l'arrivée, mais il a sans doute couru 200 kilomètres de plus que les 42 réglementaires. Peut-être Malcolm III, roi d'Ecosse qui organisa une course d'endurance dans les Highlands au XIe siècle. Peut-être un bushman épuisant l'antilope à la course, un Tarahumara inconnu, un " pedestrian " britannique avalant les milles jusqu'à épuisement...
Jean-Philippe Lefief, traducteur du best-seller
Born to run, a puisé dans son expérience de trailer et de journaliste érudit pour relier dans un même récit ces histoires venues du passé où l'endurance dépasse les bornes. Et les faire rimer avec ses propres sensations de triple finisher de l'UTMB.
" Plus vite, plus haut, plus fort ", " Que le meilleur gagne ! " : que disent ces devises sportives de notre humanité ?La règle sportive peut-elle être universalisable ? Elle peut l'être, certainement, en ce qu'elle peut valoir en tout lieu. En revanche, elle ne l'est sans doute pas au sens moral du terme. Peut-on universaliser comme élément moral " plus vite, plus haut, plus fort " et que le plus fort l'emporte selon la maxime " Que le meilleur gagne ! " ? Pour Axel Kahn, le sport est un terrain d'ombre et de lumière. À la suite d'Emmanuel Kant, il rappelle ainsi que les hommes ne sont pas des choses - et si les choses, la performance ou les records ont une valeur toute relative, les personnes, les athlètes ont une valeur absolue. " Agis de telle sorte que tu traites toujours l'humanité, en toi-même et en autrui, comme une fin et jamais comme un moyen. "
Une jeune autrice part sur les traces de son père dans les montagnes d'Iran.
" Dans les pas de Zohre, je marche sur les traces de mon père. Je ne me fraie pas seulement un chemin dans la montagne, je descends et je remonte le long d'un fil ténu. Je dévale derrière Zohre et je le cherche lui. Mon père.
Il est venu par ici, dans les montagnes du nord de l'Iran. Il descendait du Trône de Salomon, la neige couvrait tous ces versants. C'était en 1956, il avait 27 ans, il brassait la neige.
Plus tard, je suis née. Il s'appelait Émile, on l'appelait Milou,
je m'appelle Émilie. Il m'a appelée Émilie.
Cela fait trente ans qu'il n'est plus de ce monde et je marche sur ses traces sous les pas de Zohre. J'ai fouillé ses papiers, ses pitons, j'ai interrogé ses témoins, sa jeunesse, je questionne mes souvenirs, mon enfance, je le cherche sur la montagne et dans ma mémoire. "
Marion Poitevin aime la montagne. Elle l'a rendue féministe en faisant entendre sa voix, engagée, dans un monde longtemps resté un bastion du machisme.
Que faire quand on est une femme dotée de capacités physiques exceptionnelles et d'une volonté bien charpentée ? Grimper, toujours plus haut, toujours plus fort ! Que faire quand cette passion vous conduit dans un monde presque exclusivement masculin, celui des guides, des gendarmes, du secours en montagne, du groupe d'élite d'alpinisme de l'armée, et qu'on se heurte inlassablement au même plafond de verre ? Recommencer, encore et toujours, et donner une voix à sa colère.
Marion Poitevin est aujourd'hui secouriste en montagne et présidente de l'association " Lead the Climb ", qui ouvre les portes de la haute montagne aux femmes. Elle prend la plume pour la première fois dans cette autobiographie saisissante.
Le 10 mai 1996, le Toit du monde fut le théâtre d'une véritable hécatombe. En route vers le sommet, quatre expéditions furent prises dans une violente tempête. En vingt-quatre heures, huit alpinistes, dont deux guides réputés, trouvèrent la mort. Envoyé spécial du magazine américain Outside, Jon Krakauer fait partie des survivants. Tragédie à l'Everest, son récit de ce drame, est un livre lucide et courageux qui passionnera tous les amoureux de récits d'aventures vécues, amateurs de montagne ou non, comme il a fasciné des millions de lecteurs américains. Un classique du genre.
Et si la glisse devenait ta signature ?Objet de ralliement de la communauté noire américaine, de la jeunesse des années 60, des mouvements féministes, puis de la jeunesse durant le confinement : le roller est depuis toujours un symbole de liberté. Apprends à patiner pour être en phase avec toi-même !
Ambassadeur·rice du style, des valeurs engagées et de la quête de soi, bienvenue dans la skatefam !
Maîtrise ton patin et équipe-toiTente tes premières figures pour débuter et progresse avec des tutosDéplace-toi, sois libre, kiffe les sensations et challenge-toiTeste le roller urbain, la rollerdanse, le roller en skatepark, le roller en équipe (derby, rink hockey, etc.)
Le témoignage à coeur ouvert de Basile Boli, icone du football et de l'OM !
Le 3 octobre 2021, Bernard Tapie s'éteint. Sa mort bouleverse Basile Boli, grâce à qui l'OM a remporté la Coupe d'Europe en 1993, d'un coup de tête victorieux devenu légendaire.
Dans le TGV qui le conduit de Paris à Marseille pour un douloureux aller-retour, Basile se souvient.
Déferlent alors les anecdotes qui ont alimenté quatre saisons passées dans le plus frénétique des clubs. Transfert, matches, entraîneurs, mais aussi bringues, copains ; ce qui reste de son aventure lui revient.
Un voyage dans le voyage, au coeur duquel Basile Boli rend un merveilleux et touchant hommage à sa ville d'adoption, ville multiculturelle à nulle autre pareille, à ses comparses de toujours, et à ce patron omnipotent qui l'a tant marqué.
De l'Angleterre à la Palestine, de l'Allemagne au Mexique, du Brésil à l'Égypte, de la France à l'Afrique du Sud, ce livre raconte une autre histoire du ballon rond, depuis ses origines jusqu'à nos jours.
Le football ne se résume pas au foot-business : depuis plus d'un siècle, il a été un puissant instrument d'émancipation pour les ouvriers, les femmes, les militants anticolonialistes, les jeunes des quartiers populaires et les protestataires du monde entier. L'auteur retrace le destin de celles et ceux qui, pratiquant ce sport populaire au quotidien, en professionnels ou en amateurs, ont trop longtemps été éclipsés par les équipes stars et les légendes dorées. Prenant à contre-pied les clichés sur les supporters de foot, il raconte aussi l'étonnante histoire des contre-cultures footballistiques nées après la Seconde Guerre mondiale, des hooligans anglais jusqu'aux ultras qui ont joué un rôle central dans les printemps arabes de 2011 ou plus récemment dans le soulèvement du peuple algérien.
En proposant une histoire " par en bas ", en s'attachant à donner la parole à tous les protagonistes de cette épopée, Mickaël Correia rappelle que le football peut être aussi généreux que subversif.
Garrett McNamara, surfeur de l'extrême et détenteur du record du monde en 2011 de la plus grosse vague jamais surfée à Nazaré, se raconte. Le portrait d'une icône, d'une époque, et d'un univers à couper le souffle. Avec une préface de la surfeuse française Justine Dupont.
Gamin, il gribouillait sur ses cahiers un bonhomme dévalant une vague colossale. Adulte, il est devenu le surfeur de ses dessins d'enfant. En 2011, Garrett McNamara est le premier à surfer une vague de 24 mètres à Nazaré, au Portugal. Deux ans plus tard, à 46 ans, il bat son propre record en dévalant un monstre estimé à 30 mètres.
Pionnier devenu icône, cet homme qui s'est construit à force de volonté et de persévérance, a connu une jeunesse hors norme. Il a grandi libre et sauvage, ballotté d'une communauté hippie à l'autre. De son adolescence à la limite de la délinquance - à laquelle il a étonnamment échappé -, il a tiré force et indépendance, deux qualités qui lui ont permis de vivre de sa passion contre vents et marées. Car des obstacles et des revers, il en a surmonté, des accidents aussi, mais Gmac, comme le surnomme le milieu, n'a jamais lâché. Dans un texte d'une grande sensibilité, où l'on rit puis frémit sur les vagues avec lui, il retrace son chemin de vie étonnant, partageant son amour acharné pour la mer et le surf. À travers le portrait de l'homme se dessine celui d'une époque, et d'un univers mordant à souhait.
La première biographie intime du roi Pelé, mort le 29 décembre 2022, à 82 ans.
Au crépuscule de sa vie, celui qui multipliait les séjours à l'hôpital, que l'on disait amer, triste, "dépressif" selon les mots de son fils Edinho, a fait face à son héritage. Il était le Roi, le football. Personne n'atteindra les mêmes sommets de popularité du gamin de Tres Coraçoes, la première star mondiale du football, célébré autant pour son talent supérieur que par la conjonction de l'avènement de la télévision et des prémices de la mondialisation.
Pelé, triple vainqueur de la coupe du monde, archange du "jogo bonito", aussi grand que les papes et les chefs d'état du temps de sa gloire, était un homme malade dont on ne savait finalement peu de choses hormis ses exploits sportifs et sa vie d'ambassadeur du football auprès de la FIFA, l'UNICEF et l'UNESCO.
Pelé, s'appelle Edson Arantes do Nascimento. Sa mère le surnommait Dico. Ses coéquipiers Gasolina. Il n'a jamais manqué de le rappeler dans de nombreuses interviews ou ses autobiographies : Pelé est un autre, une armure, un masque qui lui permet souvent d'évoquer sa vie à la troisième personne. Loin d'un orgueil démesuré, cet artifice lui a toujours offert un distinguo de confort entre sa vie publique et sa vie privée.
C'est aux frontières de cette dernière que nous invitons le lecteur à plonger.
D'un côté, la légende officielle : le couronnement mondial d'un gamin surdoué à 17 ans, descendant d'esclaves venus d'Afrique, les trois plus beaux buts qu'il ne marqua jamais en 1970, le vrai-faux 1000e but vécu comme une affaire d'état, le missionnaire du soccer aux USA, la star au sourire magnétique, l'homme qui arrêta une guerre, l'attraction du Santos FC, les Harlem Globe Trotters du foot...
De l'autre, le fils de Dondinho et Celeste : Edson, Dico, Crioulo, Gasolina... Les aventures secrètes et les divorces ; les amitiés bafouées et les déboires fiscaux ; le ministre des sports aux idéaux enterrés ; la mort de Sandra, la fille qu'il fut bien obligé de reconnaître ; les ennuis de son fils condamné pour ses liens avec le narcotrafic... puis enfin la vieillesse recluse au fond d'un jardin, seul, méditant sur les malheurs du monde et les trahisons de l'âge dans le souvenir du seul être qui lui manque depuis 1996, son père, son formateur, son dieu.
Ce livre est d'abord un voyage. Depuis sa petite maison au toit percé au coeur du Minas Gerais, Pelé a entamé un tour du monde des stades et des foules enamourées qui a duré une vie. Observateur des bouleversements de la planète et des défis pour l'enfance, il vit désormais à Sao Paulo, entouré de sa famille... Non loin du stade de Vila Belmiro où flottent les acclamations qui l'accompagnèrent, du musée qui porte son nom, du restaurant où il y a peu, il dinaît encore avec Pepe, Coutinho et les Santasticos, les autres joueurs de la plus grande équipe de tous les temps à laquelle le Real Madrid de Di Stefano refusa d'accorder une revanche par peur d'être humiliée...
Pour la première fois, un livre raconte le vrai Pelé, celui qui pleure autant qu'il rit, qui aimait la musique et les femmes et qui ne cessera jamais d'être le père de tous les enfants amoureux d'un ballon.
La première histoire complète de la NBA, saison par saison, depuis 1946.
Pendant une longue période, les quatre sports collectifs les plus populaires d'Amérique du Nord - le basket-ball, le baseball, le hockey sur glace et le football américain - n'ont connu outre- Atlantique qu'un écho médiatique limité. L'un d'entre eux a cependant connu un véritable essor au début des années 90, grâce à la fabuleuse " Dream Team " américaine qui a enflammé les imaginations aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992, et grâce à Michael Jordan, devenu par son talent et son charisme une icône sportive et commerciale au niveau international. Aujourd'hui, la Ligue Nationale de Basket Américaine - la NBA - est suivie partout dans le monde : en Asie, en Europe, et particulièrement en France, marché principal en ce qui concerne les dérivés commerciaux.
Si, de nos jours, le succès de la NBA en Europe ne se dément pas, son histoire reste peu connue du grand public. Qui sait réellement quelles ont été les racines de la création de la NBA, à quelles difficultés sociales et sportives la ligue a dû faire face, ou a seulement entendu parler de l'ABA ? Qui est vraiment capable d'estimer à leur juste valeur des joueurs comme Bill Russell ou Jerry West ? Si l'on demandait à une centaine de fans de basket-ball de moins de trente ans le nom des vingt meilleurs joueurs de tous les temps, combien d'entre eux citeraient Moses Malone ou John Havlicek ? Très peu, car comme dans tous les sports, le public a tendance à mettre l'histoire au rebut et à s'extasier uniquement sur ce qui se déroule devant ses yeux.
La grande histoire de la NBA propose au lecteur d'aller à la rencontre des grands joueurs de NBA, de leurs équipes, et du championnat dans sa globalité, afin de mettre l'accent sur ce qui ne devrait pas être oublié.
Ce livre n'a pas été construit comme un simple recueil de données et de statistiques. Son originalité première réside dans sa documentation : le récit des événements survenus au fil des années et les portraits des joueurs sont illustrés par des anecdotes inédites, recueillies dans des ouvrages et des documentaires publiés par des journalistes anglophones, ainsi que dans des autobiographies de joueurs et de dirigeants. Ces anecdotes sont peu connues, dans la mesure où un grand nombre des articles ou des livres précités n'ont jamais été publiés en français. Bien que d'apparence anodines, ces histoires ne sont pas seulement là pour distraire : elles permettent de mieux cerner certains événements ainsi que la personnalité de quelques joueurs, et participent ainsi à la richesse de l'ouvrage.
Une autre particularité de La grande histoire de la NBA concerne son exhaustivité. Pour déterminer de manière objective quels ont été les joueurs les plus marquants et quelles ont été les équipes les plus remarquables de tous les temps, l'auteur a décidé d'examiner chaque saison en détail de 1946 (l'année de création de la NBA) à 2022, et de faire la liste de tous les développements cruciaux qui ont permis à la ligue d'en arriver là. Chaque saison de NBA est évoquée sous la forme d'un court récit, avec les changements de règle, les joueurs marquants pour chaque grande période, et les évolutions du jeu et du sport. Ainsi, il sera possible pour le lecteur de comprendre ce qu'ont vécu les différents acteurs de la ligue à travers l'histoire, et avoir une vision globale de la NBA dans son ensemble.
SE LANCER PROGRESSER SE CHALLENGER
Tu as envie de te lancer dans la course à pied ?
De progresser pour atteindre un objectif ?
De performer sur les plus longues courses ?
Dans ce guide, je t'accompagne, aux côtés de Julien pour tout savoir
sur la course à pied. Cette discipline n'aura plus aucun secret pour toi.
Tu sauras où et quand courir, quoi et quand manger, comment t'habiller et t'équiper, comment t'échauffer et prendre soin de tes muscles, même en cas de blessure.
Tu trouveras des séances de renforcement musculaire, des plans d'entraînement pour chaque niveau et des plans d'alimentation au quotidien ou en période de compétition.
Bref, tu auras tous les outils pour débuter, progresser et perfomer à ton rythme et selon tes objectifs !
Dans ce livre, je veux partager avec toi ma passion et mon enthousiasme pour la course à pied. Au-delà de la performance sportive et du bien-être qu'elle procure, elle est avant tout un état d'esprit et une philosophie de vie.
Prendre sa santé en main et se faire du bien
Comment se débarrasser de ses douleurs ?
Faut-il s'étirer avant ou après une séance de sport ?
Est-ce que faire dix minutes d'activité physique par jour, ça sert vraiment à quelque chose ?
Et si j'ai mal, je dois bouger ou me reposer ? Que vous pratiquiez déjà un sport ou que vous songiez sérieusement à vous y (re)mettre, vous trouverez dans ce livre toutes les réponses aux questions que vous vous posez pour " bouger " en toute sérénité. En s'appuyant sur des visuels réalisés grâce à l'incroyable technique du bodypainting, Hemrick vous explique comment votre corps fonctionne et vous donne ses conseils pour prendre soin de vous, atteindre facilement vos objectifs et devenir acteur de votre santé sur le long terme.
Nous sommes passés de l'art des corps à l'art du moteur, au dopage prothétique.Le sport a toujours été la propagande du progrès. La performance sur l'homodrome, le stade ou le cirque, engendre la mutation du corps. Avec le cavalier, le voilier, on assiste à un dédoublement de la corporéité de l'athlète et au développement de la vitesse. Après l'hippodrome, le vélodrome, l'autodrome, le vidéodrome fait apparaître le dédoublement de la personnalité. L'athlète est réduit à son image retransmise dans le monde entier pour la satisfaction des foules, pour le communisme des affects.Paul Virilio livre dans ce court texte une histoire de l'homme en quête de vitesse jusqu'à l'inertie - en quête de désincarnation jusqu'à sa propre disparition. La modernité de sa théorie critique de l'accélération ne dissimule pas sa nostalgie d'un sport d'antan, qu'il qualifie crûment d'" art de la chair ".
" Je savais que j'étais suivie, mais je n'ai jamais réalisé l'ampleur de cette surveillance. " Nadia Comaneci
Le nouveau livre de Stejarel Olaru porte sur la plus grande gymnaste de tous les temps, Nadia Comaneci, la première athlète au monde à avoir remporté la note parfaite de 10, lors de Jeux olympiques (Jeux olympiques d'été de Montréal, 1976). Nadia Comaneci est née en 1961 dans le nord-est de la Roumanie. Elle est lauréate de neuf médailles aux Jeux olympiques et de quatre aux Championnats du monde. Elle vit aux États-Unis.
L'auteur présente les débuts de Nadia en gymnastique, visitant les premiers titres importants qu'elle a remportés, culminant avec la victoire du titre de championne d'Europe en 1975, puis le titre olympique à Montréal, en 1976.
L'auteur déchiffre et décrit minutieusement le réseau d'informateurs au sein de l'équipe olympique roumaine, créé dans le but d'exercer un contrôle axé sur le renseignement au service du Parti communiste. Ce réseau d'informateurs a révélé les méthodes abusives du couple d'entraîneurs Karolyi, ainsi que les graves conflits entre les entraîneurs et les gymnastes - en particulier entre Nadia et Bela Karolyi. L'auteur n'élude pas le sujet du traitement abusif continu exercé par les formateurs, Bela et Marta Karolyi, à l'instar des rapports des agents secrets. Même dans ces conditions, " La Déesse de Montréal " poursuit sa carrière exceptionnelle, culminant avec sa participation réussie aux Jeux olympiques de Moscou, en 1980, malgré les efforts des arbitres contrôlés par l'URSS pour diminuer ses chances de monter sur le podium.
Loïck Peyron, navigateur au palmarès parmi les plus étoffés de ces 40 dernières années, nous embarque avec passion vers le grand large. Sportif, compétiteur, mais aussi remarquable conteur, vulgarisateur hors pair des dernières avancées technologiques, il nous fait découvrir avec amour le monde de la Voile qui est toute sa vie.Loïck Peyron s'est attaché à dérouler pendant deux ans, à travers ce dictionnaire, les fils de sa carrière mais aussi à recoudre des destins oubliés ou passés sous silence. Peyron n'a jamais travaillé ni navigué en circuit fermé. Dès lors sa réputation, ses victoires, ses idées ont essaimé. Il est donc l'un des marins français dont la réputation a depuis longtemps dépassé les frontières hexagonales. Respecté tant en Nouvelle-Zélande, Australie, Suède, Grande-Bretagne que sur les côtes Est ou Ouest des États-Unis, il a couru sur tout ce qui flotte, des unités les plus lentes aux plus véloces. Il a connu le temps des pionniers des multicoques à la fin des années 70, les traversées en solitaire et les tours du monde en équipages. Ce dictionnaire amoureux est aussi un acte de foi d'un homme envers le large. Celle d'un ambassadeur accrédité auprès du large qui, après 42 ans, prendrait le soin de proposer au lecteur son appareil de vérité. Celui qui lui indique le nord magnétique.
Remarquable conteur, doublé d'un vulgarisateur hors pair, Loïck Peyron est capable de contextualiser les dernières avancées technologiques, les rendre compréhensibles à tous, et en même temps, avec ses mots durcis par l'expérience, d'une manière déliée, de raconter les permanences d'une vie passée sur l'eau et toujours sous-tendue par l'objectif de la compétition.
Ainsi à la fois sportif, certes, mais aussi remarquable récitant capable de faire reposer tout au long de ses 42 ans de carrière les grandes figures marquantes du large, telles Isabelle Autissier, Jean Maurel, Jean-Yves Terlain, Eric Tabarly, Mike Birch, Olivier de Kersauson et les auteurs qui l'ont marqué, notamment les Britanniques comme Cecil Scott Forester et Patrick O'Brian.
On rit beaucoup, dans cet univers qui consiste à envoyer une balle dans un trou avec des instruments qui n'ont pas l'air faits pour cela.
Pour la première fois, ce jeu diabolique révèle ce qu'il a toujours caché. G.O.L.F. Oublier ce que l'on croit savoir sur ces quatre lettres et leurs idées toutes faites et toutes fausses. Savoir enfin ce qui se dissimule derrière cet exercice difficile, même s'il est enfantin : envoyer une balle dans un trou. S'il ne s'agissait que de cela ! Il y a autre chose. Mais quoi ? Tout. Les pratiquants cherchent quel verrou intérieur il fait sauter. Les autres ont peur, mais sont fascinés. Dans le Dictionnaire Amoureux Du Golf, ils vérifieront leurs pires soupçons. Dès qu'on y touche, on ne peut plus s'en passer. Enfin ! Voilà un livre sur le golf que liront tous ceux qui n'y jouent pas (encore).