À quelques jours de ses 14 ans, Paul est confronté au terrorisme.
Sous ses yeux, sa soeur, son frère et 30 autres enfants sont pris en otages à Loyada, tout près de Djibouti en Afrique de l'est.
Deux d'entre eux seront tués, plusieurs autres blessés, lors de l'opération de libération.
Le traumatisme est toujours présent, d'autant qu'une chape de plomb s'est abattue sur cette affaire, si peu connue 41 ans après les faits.
Entre temps, Paul va connaître la maladie.
Pendant les 15 dernières années, il affrontera 3 cancers différents.
Il est toujours sous la menace de 2 d'entre eux, qui ne se guérissent pas.
Ce récit est le témoignage de son vécu de la prise d'otages et de la lutte contre la maladie.
Des moments de vie plus ou moins heureux le parsèment : ses voyages et ses rencontres à travers le monde, le harcèlement au travail,...
Le message de Paul est multiple.
D'abord, il entend redonner de l'espoir à ceux qui sont confrontés à la maladie.
La lumière peut être au bout de l'interminable tunnel.
Ensuite, il souhaite que les ex otages soient reconnus, notamment des pouvoirs publics.
Enfin, il rend hommage à ses médecins, aux libérateurs de sa soeur et de son frère, tout comme aux bénévoles qui se mobilisent en faveur de ceux touchés par la maladie ou le terrorisme.
Les droits seront versés à des associations qui soutiennent les victimes du cancer et du terrorisme.
Emprisonnée dans mes désirs sans jamais pouvoir les accomplir, j'ai survécu ma vie durant aux ordres de ma mère, cette femme glaciale et autoritaire. Tous la craignaient. Je ne souhaite à personne de vivre l'enfer que j'ai traversé. Même après la mort de cette mégère, sa camisole m'étouffe encore.
À l'automne de ma vie, je peine à essayer d'exister.
Autobiographie du docteur Jeanine Henry-Suchet. Sa vie d'étudiante au quartier Latin dans les années 50. Sa découverte de l'hôpital : la greffe de Oudot. Première garde. Le concours de l'internat des hôpitaux de Paris. Sa lutte contre les hommes dans le milieu hospitalier de l'époque. 1968 : pluie de salpingites. La quête du microbe inconnu. Le succès des publications internationales. De la microchirurgie à la coeliochirurgie.
Un récit imagé, palpitant, plein d'humour et de rebondissements !
Sulfureux et illustrateur de romans coquins, Ludo Chauviac (1894-1978) tente son aventure à Paris. Ses acolytes d'infortunes Foujita et Dubout lui font découvrir le monde artistique parisien d'entre deux guerres. Il a croqué la couverture du livre Au grand 13 signé Gom Gut, pseudonyme de Georges Simenon. Après une vie parisienne intense, Ludo revient dans sa région natale de Montpellier pour continuer son travail.
J'ai douze ans lorsque je subis les premiers attouchements sexuels de mon père gendarme. Un peu plus tard, je le surprends avec ma soeur.
Il nous faut vivre ma soeur et moi le plus normalement possible dans ce contexte horriblement anormal, auprès d'un père incestueux et d'une mère totalement détachée.
Ce récit dévoile la difficulté à construire ma vie de femme alors même que mon adolescence et mes plus belles années m'ont été volées. C'est dans l'écriture que je trouverai l'apaisement.
#MeToo.
#MeTooInceste
#NousToutes
#balancetonpère
Après la parution en 2009 de son premier récit "Itinéraire d'une Vietnamienne - l'étudiante insoumise", Thi-Hien reçut de nombreuses marques d'intérêt et de soutien de lecteurs lui réclamant "la suite", qui restaient, disaient-t-ils, "sur leur faim". Elle était loin d'imaginer les hasards de l'existence, quand, à dix-sept ans, des études secondaires brillantes et un baccalauréat mérité lui valurent d'être désignée par le gouvernement vietnamien pour aller étudier dans un "pays frère", la Pologne en 1972 ! Invitée en France en 1981 par un couple franco-polonais, son retour en Pologne fut compromis pour cause de décret d'état d'urgence promulgué par le général Jaruzelski suite aux grèves organisées par le mouvement ouvrier Solidarnosc qui paralysèrent le pays durant de longs mois. Son avenir s'en trouva bouleversé Thi-Hien souffrit, au début, de la précarité, de l'indifférence, voire d'une forme de discrimination, qui sont le lot commun de ceux qui vivent d'expédients. Éloignée de son mari et de sa fille, il lui fallut se débrouiller pour survivre. Le temps passant, elle envisagea de s'intégrer et de reconstruire ici l'avenir sa petite famille. Elle s'appliqua à régulariser sa situation, puis à obtenir une carte de séjour et un permis de travail. Dans cette période d'instabilité, où ses voisins jouèrent un rôle primordial, elle se donna les moyens d'accéder à un vrai métier, prit des cours de français, puis entama une formation professionnelle qui - sa maîtrise de droit polonaise n'avait pas d'équivalence ici - lui permit, à l'issue, de décrocher un emploi. Devenue citoyenne française après de vrais efforts d'intégration, mais son attachement à son pays natal demeuré intact, Thi-Hien retourna au Vietnam, en 1991, après dix-neuf années d'absence ! Or si l'émotion des retrouvailles avec sa famille dans un Vietnam réunifié furent intenses, elle comprit cependant très vite que sa vie était en France...