Fils d'immigrés algériens, Nadir est un enfant du 9-3 qui a grandi avec pour seuls sommets les barres HLM de sa cité. Mais ce n'est pas parce qu'on est né du mauvais côté du périph' qu'on est obligé d'y rester ! Après un tour du monde à vélo réalisé en solo, il décide de s'attaquer à l'Everest et s'invente un faux CV d'alpiniste afin de convaincre un guide de l'y emmener. Arrivé sur place, la supercherie ne tient pas longtemps, et face à la difficulté de l'ascension, tous pensent qu'il va rapidement renoncer. C'est justement pour ça qu'il a continué.
" Je me pose un dimanche matin dans un café pour travailler à l'écriture de ce livre. Vers midi, je m'apprête à repartir à vélo. En montant dessus, une main sur le guidon, une autre tenant les béquilles, je me casse la figure. Une dame m'interpelle et me demande s'il est "bien raisonnable de faire du vélo dans mon état'. Si je lui disais que j'ai traversé l'Amérique du Sud et du Nord, elle me regarderait avec suspicion. Les apparences ne disent rien de nos possibilités et de la force de nos volontés. "
Atteint du syndrome de Little (handicap des jambes), Étienne Hoarau n'a pas toujours eu la mobilité de l'aventurier qu'il est devenu. Souvent alité durant sa jeunesse, il a choisi, contre toute attente, de parcourir le monde, principalement à vélo. Son but est double : communiquer une image positive du handicap et partir à la rencontre d'hommes et de femmes dont la force de vie a triomphé des obstacles.
" Son récit vivant, cocasse, diablement bien écrit, est une leçon de courage. D'humilité. De vie. "
Jean-Christophe Buisson - Le Figaro MagazineInclus un cahier photosCet ouvrage a reçu le Prix des Explorateurs.
Ce livre analyse en profondeur le binôme patrimoine et tourisme sous l'angle de la participation réelle et effective des communautés locales dans les projets touristiques en Haïti, particulièrement dans les départements de l'Artibonite et du Centre en mettant l'accent spécifiquement sur le tourisme culturel (diasporique, national et local) et le patrimoine immatériel. Autrement dit, pour que le binôme patrimoine et tourisme soit possible, il faut une participation réelle et effective des communautés locales dans les projets touristiques en Haïti. Pour mieux cerner notre problématique, nous cherchons à questionner
les aspects suivants : la valorisation des retombées socio-économiques du tourisme sur les communautés locales ; la relation de confiance développée entre les communautés locales et les autres acteurs concernés dans la gestion des sites ; et la représentation sociale que les communautés locales se font des sites en fonction de leurs pratiques catholiques-vodou.