Depuis les forêts du Yellowstone aux crêtes du Kirghizstan, des steppes du Haut-Var à la terrasse de son appartement, Baptiste Morizot nous invite à partir sur les traces d'êtres hors du commun, souvent mythifiés : les grands prédateurs - ours, loups, panthères des neiges...
À travers différents récits de pistage, l'auteur nous propose ainsi de nous "enforester", selon l'expression des coureurs de bois du Grand Nord canadien : porter son attention sur le vivant simultanément autour de nous et en nous, et apprendre à cohabiter avec lui.
Page après page, le pistage repeuple la nature, et notre monde intérieur.
Que diraient les arbres si on les écoutait ?
A la suite de son premier livre Et si on écoutait la nature ? (Payot), Laurent Tillon s'attache aujourd'hui à raconter l'histoire d'un chêne pédonculé bien particulier de la forêt de Rambouillet. Alliant une sensibilité naturaliste développée depuis l'adolescence aux découvertes scientifiques les plus récentes, l'auteur est pour la première fois en mesure de réaliser la biographie de cet arbre majestueux en pleine force de l'âge. A travers la vie pleine de suspense et de rebondissements de ce chêne, c'est l'occasion de brosser, avec tendresse et humour, les portraits étonnants de toute une galerie d'êtres qui interagissent avec lui, du champignon invisible (mais néanmoins indispensable) au cerf et au loup en passant par le capricorne, le mulot et bien d'autres encore. Bien qu'en apparence parfaitement immobile, Quercus tisse des liens indéfectibles avec tous les habitants de la forêt. Prédation bien sûr, mais surtout coopération et alliances à tous les étages, du sous-sol à la canopée.
Ayant dressé ses premières feuilles quelques décennies avant la Révolution française, dans un paysage de lande arborée difficilement imaginable aujourd'hui, Quercus raconte aussi un volet de l'histoire tumultueuse des hommes à travers leurs relations complexes et ambigües aux arbres. De la forêt royale vouée au seul divertissement de la cour jusqu'au souci du végétal qui irrigue maintenant des pans entiers de la société, Laurent Tillon évoque avec empathie l'émergence et l'évolution de la sensibilité au vivant.
Le livre du film réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent. Un voyage dans dix pays, des dizaines de solutions pour construire le monde de demain.
Au cours du XXe siècle, la défaite du sauvage a semblé totale. Nous avons progressivement fait le vide autour de nous. La litanie des disparitions se poursuit quotidiennement dans l'indifférence des décideurs, et les scientifiques prédisent une annihilation biologique qui ébranlerait jusqu'aux fondements mêmes de la civilisation humaine. Et pourtant, ce livre est un ouvrage optimiste. Tout n'est pas perdu, loin de là . Car, malgré tout ce que nous lui avons fait subir, la nature résiste. Mieux, elle revient ! Notre pays est le mieux placé pour faire en tête, la course de la plus belle nature européenne. Favoriser le retour de la nature sauvage est un excellent facteur de développement. Notre richesse naturelle est renouvelable et non-délocalisable. C'est l'enjeu économique de demain. La place pour la vie sauvage ne manque pas sur notre territoire ; elle ne manque que dans nos têtes. Nous voudrions contribuer à ménager cette place pour le bien-être et l'épanouissement de tous. Hommes, plantes et animaux : nous sommes tous liés et il est grand temps aujourd'hui de renouer avec notre famille. Il en va de notre survie. Une nouvelle alliance est possible, basée sur le triptyque abondance/diversité/proximité : ce livre le démontre.
Cet ouvrage présente une analyse innovante des nouveaux modes de production et d'organisation économique ayant émergé ces cinquante dernières années et montre qu'ils forment une seule et même économie, apparue de façon cohérente et non concertée dans le monde. Réinscrivant les activités humaines dans les grands cycles de la planète, couplant leur productivité à la régénération des écosystèmes et des liens sociaux, ils forment ensemble une économie que l'on peut qualifier de symbiotique.
Les icebergs sont des emblèmes de la vie sauvage. Ils nous rappellent que la vie fourmille partout et nous invitent à nous rendre plus discrets pour mieux coexister avec l'ensemble des vivants.
Dans cet essai, le sociologue et philosophe américain George Marshall propose une nouvelle approche à l'une des plus épineuses questions de notre temps : alors que le réchauffement climatique se manifeste par un nombre croissant de signaux, comment se fait-il que nous puissions encore ignorer son impact sur notre planète ? Il a découvert que nos valeurs, nos opinions, nos préjugés ont leur vie propre. Par le biais d'histoires vécues et sur la base de longues années de recherches, Marshall soutient que ce qui nous amène à nier notre responsabilité dans les changements climatiques repose sur la manière dont nos cerveaux sont formatés. Après avoir assimilé ce qui stimule et menace notre intellect et nos motivations, l'auteur nous amène à envisager le changement climatique comme un problème soluble.
Notre culture occidentale moderne s'est évertuée à effacer nos liens à la nature, à nos milieux de vie, à des animaux, des arbres, une rivière ou une montagne. Nous en avons dénié l'importance mais ils resurgissent à la moindre occasion sans même que nous nous en rendions compte. « Quel temps fait-il ? » devient ainsi la question fondamentale qui prouve notre attachement inconscient au monde et l'importance qu'a le ciel sur nos climats intérieurs. Jean-Philippe Pierron nous emmène sur la piste philosophique de quelques personnages historiques et grands penseurs afin de comprendre comment ils ont pu, eux, prendre conscience de l'importance de ces liens et les intégrer dans leurs systèmes philosophiques.
Après avoir théorisé la Troisième Révolution industrielle (La Troisième Révolution industrielle, LLL, 2012), Jeremy Rifkin s'attaque à la notion de « New Deal Vert ». Il s'agit d'un projet économique et de société, fruit d'une prise de conscience mondiale sur l'état de la planète. Le but : sauver la vie sur Terre, tout simplement.
Ceci n'est pas un livre. C'est un manifeste. Celui de la vie, des coquelicots dans les champs de blé, des oiseaux au bord du chemin, des abeilles. Une véritable apocalypse les fait disparaître par milliers, par millions, par milliards, et tout le monde connaît le nom des coupables : les pesticides. Une industrie
devenue folle détruit tout ce qui nous est cher,jusqu'à notre santé, et l'heure n'est plus à la discussion de salon. Il faut se lever, ensemble, dans un soulèvement pacifique de toute la société. Ce monde qui s'efface est le nôtre, et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s'éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Le texte que vous allez lire annonce que l'heure est venue de relever la tête après tant de coups reçus. Car c'est l'heure, et elle ne reviendra peut-être pas.
Lecteur, c'est à toi que ce livre qui n'est pas un livre s'adresse. À toi. Veux-tu continuer à nourrir les tiens avec des aliments frelatés ? Veux-tu vivre sans le
chant de l'alouette ou le violon des cigales ? Une société vivante a le droit et le devoir de rappeler à ses maîtres provisoires ce qu'elle veut. Et ce qu'elle ne veut plus. L'Appel des coquelicots commence...
Des millions de paysans et de paysannes expérimentent des techniques et des démarches de cultures globales qui ouvrent un espoir immense : l'agriculture peut renouer avec le vivant et devenir une source de stabilité climatique, de renaissance de la biodiversité et de production vivrière performante. En réalisant la synthèse du terrain et de la recherche scientifique, des savoirs paysans et des savoirs académiques, de l'Inde et de l'Europe, ce livre retrouve la démarche initiale de certains fondateurs de l'agriculture biologique et propose un nouvel élan pour un projet planétaire fécond.
La période 2020 - 2050 sera la plus bouleversante qu'aura jamais vécu l'humanité en si peu de temps. L'effondrement de notre civilisation industrielle s'y produira à l'échelle mondiale, probablement dans les années 2020, certainement dans les années 2030. L'ouvrage examine les origines écologiques, économiques, financières et politiques de cet effondrement et, surtout, leurs relations systémiques.
Un manifeste et un guide pratique pour comprendre la "désobéissance fertile", un mouvement qui prône trois principes clefs :
- Vivre en nature : devenons gardien d'un territoire et prenons-en soin.
- Repenser notre relation à la Nature : nous pouvons agrader notre environnement (arrêtons de penser notre action sur le vivant comme une nécessaire dégradation)
- Aller à l'encontre, si nécessaire, des lois écocides : les lois ne nous protègent plus, et pire, elles encadrent la destruction de notre environnement : il est temps d'aller contre elles !
En août 2020, Arles a accueilli plus d'une centaine de scientifiques, artistes, romanciers, philosophes, économistes, militants, politiques pour réfléchir, débattre, échanger, exposer et imaginer ensemble, durant toute une semaine, les solutions pour accompagner la transition qui doit advenir. C'était la première édition de l'événement "Agir pour le vivant" : 40 conférences, 120 intervenants, 72 tribunes, des expériences immersives, des résidences d'artistes et d'écriture.
Dans cet ouvrage sont mis en avant au travers d'essais la synthèse de ces journées et mis en exergue les moments les plus saillants, les phrases indélébiles qui ont posé l'action en faveur du vivant comme un priorité absolue !
Que seraient nos sociétés sans pétrole ? Brutalement métamorphosées... Plus d'ordinateurs, plus de nourriture des quatre coins du monde, plus de voitures ni d'avions, plus de plastique ; nous devrions rapidement réapprendre à produire un nombre incalculable de choses pour assurer notre survie. Mais serions-nous capables d'une telle autonomie ?
Ce scénario catastrophe est loin d'être paranoïaque. Il représente au contraire un avenir proche que nous devrons affronter tôt ou tard. Car allié aux changements climatiques, le pic pétrolier (la fin d'un pétrole abondant et peu cher) exige un changement draconien de nos habitudes de vie, une Transition énergétique qui mettrait fin à notre vulnérabilité collective. Comme nos gouvernements refusent de prendre les mesures qui s'imposent, il nous revient à nous, citoyen.ne.s, de prendre l'initiative et de nous préparer.
C'est ce que propose ce Manuel de Transition, outil révolutionnaire et inspirant, entièrement consacré aux solutions pour construire dès maintenant des sociétés écologiques et résilientes, capables de s'adapter aux catastrophes que constituent le pic pétrolier et les changements climatiques. Enfin traduit et adapté en français, ce livre accessible, clair et convaincant expose tous les outils, les détails pratiques et les étapes nécessaires pour préparer l'avenir en diminuant radicalement les besoins énergétiques à l'échelle de sa communauté.
Déjà , des milliers d'Initiatives locales ont démarré leur processus de Transition. Planter des arbres fruitiers, réapprendre à la population à cultiver un potager, développer la résilience, réorganiser la production énergétique, développer le transport actif, réapprendre les savoir-faire que nous avons oubliés, telles sont, entre autres, les nombreuses actions concrètes que les citoyenNEs peuvent réaliser au sein de leur village, leur ville, ou leur quartier.
Vous tenez entre vos mains un outil de changement incroyable... Alors, on commence quand?
Notre vieille Europe est l'un des continents qui ont le plus tôt souffert des activités humaines. Tout semblait perdu, mais c'était sans compter sur la résilience de la vie sauvage : aujourd'hui, de nombreux espaces délaissés se reboisent spontanément et reprennent vie. Le réensauvagement est à l'oeuvre, efficace, rapide, surprenant. Dans tous les milieux, la faune est de retour. D'ici à 2030, sur l'ensemble de l'Europe, ce sont 30 millions d'hectares qui vont ainsi s'offrir à la vie sauvage, l'équivalent de 30 fois le parc national de Yellowstone, aux États-Unis ! L'Europe des territoires protégés va ainsi bénéficier, elle aussi, des effets positifs du réensauvagement !
Pierre Leroy, maire de Puy-Saint-André, petite commune aux portes de Briançon (Hautes-Alpes) raconte son expérience pour avoir accompagné sa commune sur la voie de la transition écologique. son exemple est désormais repris dans tout le pays.
Un guide pour faire connaissance avec le gluten et en comprendre les nuisances et les bienfaits au-delà des discours publicitaires. Suivez les conseils, recettes et astuces d'une naturopathe et restauratrice spécialisée dans la cuisine sans gluten pour vous essayer à un régime allégé en gluten. Vous découvrirez que cette protéine la moins chère du monde est l'un des rouages d'un système agroalimentaire qui nuit à notre santé et à celle de la planète.
Agronomes reconnus, les auteurs nous démontent par l'exemple comment l'Europe peut atteindre l'autonomie alimentaire en se passant de produits de synthèse et en favorisant la biodiversité.
Et si penser le monde de demain puisait ses sources dans les racines de l'humanité ? Non comme un retour nostalgique à des origines lointaines, mais comme une source d'inspiration pour insuffler de nouveaux modèles de société, plus respectueux de la nature et des hommes.
À partir de récits inédits recueillis auprès 19 représentants de peuples racines venus de tous les continents de la planète, ce livre réunis la voix de ces peuples. Ils sont Papou, Massaï, Maori, Pygmée, Peul, Touareg, Sami, Kanak, Kayapo, Kogis, Mapuche..., ils témoignent tous d'une sagesse et d'une volonté d'agir en faveur de la nature et des cultures.
Liberté, égalité, fraternité... ces trois termes sont complémentaires, mais ils ne s'intègrent pas automatiquement les uns aux autres. On peut édicter des lois qui assurent la liberté ou qui imposent l'égalité, mais on ne peut imposer la fraternité par la loi, elle doit venir de nous. C'est au moment du plus grand besoin de fraternité humaine que partout se referment les cultures particulières. Or la reconnaissance de notre humanité commune et le respect de ses différences sont les bases sur lesquelles pourrait se développer la fraternité entre tous les humains face à notre destin commun dans une aventure commune.
Ce petit manifeste souhaite redonner à l'agriculture le rôle central qu'elle a toujours eu dans les civilisations. Il nous explique comment nous avons détruit notre agriculture et propose des solutions pour faire évoluer l'agriculture française et la rendre à la fois durable et qualitative.
Et si remettre à demain ce que l'on peut faire aujourd'hui était la clé d'une créativité débridée ? À contrepied des lieux communs qui dénigrent l'oisiveté, Fleur Daugey célèbre la procrastination avec un seul mot d'ordre : déculpabiliser ! Une invitation à procrastiner pour mieux créer, mais aussi pour mieux se connaître et se comprendre.
Il est temps de rouvrir le futur. Et d'engager résolument la réflexion sur ce que peut être un monde libéré de la tyrannie capitaliste. C'est ce que propose ce livre, en prenant notamment appui sur les expérimentations sociales et politiques accumulées par l'insurrection et les communautés zapatistes, une " utopie réelle " de grande envergure.
Pratiquer une démocratie radicale d'autogouvernement et concevoir un mode de construction du commun libéré de la forme État ; soumettre les activités productives à des choix de vie qualitatifs et collectivement assumés ; laisser libre cours au temps disponible, à la déspécialisation des activités et au foisonnement créatif des subjectivités ; admettre la pluralité des chemins de l'émancipation et créer les conditions d'un véritable échange interculturel : telles sont quelques-unes des pistes qui dessinent les contours d'un anticapitalisme non étatique, non productiviste et non eurocentrique.
En conjuguant un effort rare de projection théorique avec une connaissance directe de l'une des expériences d'autonomie les plus originales des dernières décennies, Jérôme Baschet s'écarte des vieilles recettes révolutionnaires dont les applications au XXe siècle ont montré l'échec tragique. Il propose d'autres voies précises d'élaboration pratique d'une nouvelle manière de vivre.