Un recueil qui réunit les meilleurs reportages de Jon Krakauer, LE porte-drapeau du journalisme d'aventure contemporain, et auteur des best-sellers Into the wild et Tragédie à l'Everest. Rassemblant des articles publiés dans de grands magazines américains tels que
The New Yorker,
Outside et
Smithsonian, le recueil
Krakauer, À l'extrême témoigne une nouvelle fois du talent de conteur hors pair de celui qui s'est toujours fait le chantre de l'esprit d'aventure sous toutes ses formes et dont la plume captive, avec une intensité rare, la beauté destructrice de la nature sauvage.
Des pentes d'un volcan prêt à anéantir Seattle à une grotte du Nouveau-Mexique étudiée par la NASA, de la fin tragique du légendaire surfeur Mark Foo à la terrible réalité des sherpas népalais travaillant sur le Toit du monde, on rencontre, aux côtés de Krakauer, ceux qui vivent en permanence entre défi, risque et inconscience.
En août 1930, Henry George Watkins (surnommé " Gino "), un jeune Britannique de 23 ans, fraîchement émoulu de l'université de Cambridge, pilote et amateur d'alpinisme, prend les rênes d'une ambitieuse expédition au Groenland. Treize scientifiques et explorateurs l'accompagnent. Leur mission : cartographier la région et installer une base météorologique à plus de 2000 mètres d'altitude. Leur but : explorer un territoire encore inconnu afin d'établir une voie aérienne arctique entre l'Angleterre et les États-Unis.
Mais lorsque August Courtauld décide d'hiverner sur cette calotte glaciaire balayée par de féroces orages et où règnent des températures épouvantables, le projet initial se transforme rapidement en une série d'épreuves de survie épiques...
" Un récit à la fois euphorisant et glaçant." Lire-Magazine littéraire
Peut-on se réinventer ? Adopter une autre culture, devenir un autre que soi ? Qui n'en a jamais rêvé ?
Cette métamorphose, Julien Caquineau l'a réussie. Alpiniste chevronné, il a été l'un des grands noms de ce sport extrême qu'est le « base jump ». Jusqu'au jour où un accident le laisse gravement blessé. Après des mois de convalescence et d'errance, il s'envole pour l'Arctique afin d'essayer de se reconstruire. Il n'en repartira pas.
Travaillant sans relâche aux côtés d'un chasseur traditionnel inuit qui le prend sous son aile, il devient le premier étranger du Groenland à obtenir un permis de chasse professionnel. Dans la lignée de Paul-Émile Victor, il participe également à des expéditions sur la calotte glaciaire qui lui permettent d'observer au plus près les conséquences du changement climatique.
Comment un Français, né à Niort il y a quarante-six ans, élevé près de Brest, est-il devenu l'un des plus fervents défenseurs des traditions inuites ? C'est cette incroyable histoire que raconte le journaliste Hubert Prolongeau, celle d'une aventure humaine peu commune aux côtés d'un des derniers peuples chasseurs de l'Arctique.
Kersauson par Olivier ou sous la mer, l'homme de coeur.
" Notre histoire est solitaire. Notre naissance est solitaire. Quand on meurt, on est seul ; on a beau tenir la main d'un mourant de toutes ses forces, il part... Les choses fortes de notre vie sont solitaires, toujours. L'illusion qu'on passe son temps à se donner, c'est que nous ne sommes pas seuls. Comme on est nombreux, on tente de se reconstituer un monde où l'on serait ensemble ; mais on n'est jamais ensemble. Irréductiblement seuls.
J'aime la solitude. J'ai la nostalgie de l'homme seul. Mon fantasme absolu, c'est que le monde ressemble à la réalité que je perçois. En somme, la non-solitude n'est qu'un accident. J'ai souvent plaisir avec le groupe mais je ne sais pas partager mes émotions. D'ailleurs, ceux qui disent partager leurs émotions, je me demande comment ils font. La vie est solitaire. Et j'ai le goût d'être seul.
La solitude en mer, c'est l'isolement du reste des hommes. La vraie vie est en mer. La vie, à terre, c'est de la complaisance ? pas de la compromission car le mot est inélégant ? de la complaisance pour l'autre, de la politesse vis-à -vis de lui. Quand vous marchez sur un trottoir, vous envoyez en permanence des signaux pour que les autres s'écartent.
La solitude, chez les anglo-saxons, elle est suspecte car pour eux, tout est " dans le groupe ". Chez les latins, elle est déjà plus romantique. D'ailleurs, on remarque que dans une course en solitaire, il y a plus de latins que d'anglo-saxons.
Au vrai, la solitude, c'est une belle histoire... c'est nous. Voilà , c'est nous. Je suis seul donc je suis moi. Ce n'est pas avec les autres qu'on se connaît, c'est seul. Alors, on éprouve ce que l'on est : tout ce qu'il y a de formidable et d'infiniment médiocre. C'est une comptabilité qu'on ne rend pas obligatoirement publique !
On ne vit pas pour l'image que vous renvoie l'autre mais pour être mieux en soi. Le destin est une forme d'intransigeance : il faut tenter de bien se tenir avec soi. La vraie histoire, c'est soi. Mieux on se connaîtra et plus on sera indulgent avec l'autre. La meilleure manière d'aimer un peu l'autre, c'est de se connaître bien. "
O. de K.
À la suite d'Ocean's Song, Olivier de Kersauson revient sur ses courses, ses grands exploits. Plus intimiste, il parle aussi de sa vie, de ses sentiments, de l'amour, de l'amitié... Avec ce deuxième opus, il se livre davantage sur sa véritable nature. Au vrai, il tombe le masque. Ainsi découvre-t-on un homme profond, habité par des idéaux.
Découvrez sous la plume d'Alexis Jenni le destin hors du commun de l'explorateur polaire qui sauva des milliers de vies.
Comment passe-t-on de champion de ski à Prix Nobel de la paix ? De héros polaire à créateur d'un statut pour les réfugiés ?
Alexis Jenni raconte à la façon d'un roman la vie extraordinaire de Fridtjof Nansen, homme doué en tout, qui fut champion du monde de patinage, consacra ses travaux scientifiques au système nerveux, dessinait fort bien et écrivait d'une plume remarquable. L'histoire d'un homme qui traversa le Groenland à ski puis tenta d'atteindre le pôle Nord et devint héros national norvégien. Un homme qui oeuvra pour le rapatriement des prisonniers de guerre, puis créa un passeport destiné aux centaines de milliers d'apatrides laissés pour compte par l'effondrement des empires en 1918. Un homme qui sauva des milliers de vies et qui se demandait avec mélancolie s'il n'avait pas raté la sienne.
Un écrivain, voyageur à ses heures, décide un beau jour d’exorciser le démon qui loge en lui : la peur. À l’automne 1972, il entreprend un voyage insensé : la redoutable traversée du Sahara d’ouest en est, qu’il sera le premier à entreprendre. Des côtes de la Mauritanie aux rives du Nil, il parcourt six mille kilomètres. Son voyage, marqué par une alternance de chances et de malchances inouïes devient une aventure initiatique au suspens sans cesse renouvelé. L’itinéraire géographique se double d’un cheminement intérieur et conjugue miraculeusement exaltation aventureuse et quête intime.
Geoffrey Moorhouse a obtenu le Thomas Cook Travel Book Award en 1984 pour son livre To the Frontier, mais c’est Jusqu’au bout de la peur (1974) qui l’a rendu célèbre des deux côtés de l’Atlantique. Plusieurs de ses livres sont en grande partie basés sur ses voyages.
Le destin d'un ouvrier parisien à l'accent d'Arletty, échoué à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans une Ukraine soviétique.
Gaston est un enfant des Batignolles. Un titi parisien à l'accent d'Arletty qui a connu la guerre, puis le travail obligatoire en Allemagne où il rencontre Louba. Amoureux, il l'épouse et la suit en Ukraine à la fin de 1945. Nous sommes en URSS, Gaston a vingt-cinq ans et le rideau de fer retombe sur lui. Privé de sa nationalité française, sans droit de retour, assigné à la citoyenneté soviétique, Gaston Thivet devient Gaston Charlovitch.
Les misères et les espoirs de l'après-guerre dans le secret et l'intimité d'une ville de province soviétique... La vie extraordinaire d'un homme ordinaire. C'est un destin digne d'un roman d'Alexandre Dumas, que raconte Yves Gauthier dans un texte tendre et bouleversant.
Par l'auteur d' Into the wild et de Tragédie à l'Everest.Fou d'alpinisme, Jon Krakauer nous offre ici le récit de douze aventures en montagne. Il nous entraîne ainsi dans l'ascension du sommet de l'Eiger, de cascades de glace mais aussi sur les parois d'un canyon du Colorado, nous livrant au passage sa vision personnelle - et quelque peu critique - de Chamonix, cette " capitale mondiale de l'alpinisme ".
Nous le suivons avec un intérêt qui ne faiblit jamais de l'Alaska à l'Himalaya, des Rocheuses aux Alpes, comme si nous vivions les ascensions en direct à ses côtés. Krakauer a le don rare de restituer l'atmosphère d'un lieu, de nous rendre sensibles à ses spécificités tout en traçant sur le vif le portrait des hommes souvent fascinants qu'il rencontre chemin faisant.
Le récit des 15 moments d'expédition qui ont changé le destin de Sarah nous plonge dans une série d'aventures extraordinaires... La traversée du Kimberley infesté de crocodiles, la chasse à l'eau dans le bush australien, des Mongols saouls qui la pourchassent à cheval, une vieille Chinoise et sa bande qui la kidnappent pour alimenter la traite des Blanches... Mais aussi des rencontres chaleureuses avec les Aborigènes, une solidarité féminine instinctive, et des " signes " posés sur sa route qui ne peuvent être le fait du hasard. Et nous, pendant cette lecture, découvrons peu à peu comment maîtriser la peur, faire confiance à notre intuition, ouvrir notre esprit pour comprendre les choses et les autres, oser prendre des risques, nous connecter coeur à coeur avec l'univers et croire à la magie dans nos vies.
Saviez-vous qu'à Londres, la suite 212 de l'hôtel Claridge's était yougoslave le 17 juillet 1945 ? Que la principauté d'Arbézie, à cheval sur la frontière franco-suisse, est... un hôtel-restaurant ? Que la France possède des territoires à Jérusalem ? Que Sainte-Adresse, près du Havre, a été la capitale de la Belgique pendant la Première Guerre mondiale ? Que le Mexique revendique sa souveraineté sur l'île de Bermeja... qui n'existe pas ? Qu'une ancienne plateforme britannique s'est constituée en État souverain dans l'estuaire de la Tamise ? Que la France et l'Italie se disputent le sommet du mont Blanc depuis un siècle et demi ?
Ce sont ces bizarreries géographiques que nous raconte Olivier Marchon dans ce livre étonnant qui rassemble des dizaines d'histoires de ce type, des plus tragiques au plus loufoques : de petits morceaux de terre, enclavés, disputés, au statut à part, parfois étrange, qui chacun à leur manière racontent la grande histoire...
Oliver Marchon est réalisateur indépendant.
Qui seront les explorateurs du futur et que signifie encore " explorer " au XXIe siècle ?
Les explorateurs qui partaient à la conquête de terres sauvages, mettant leur vie en péril pour découvrir des territoires inviolés et apporter de nouvelles connaissances, semblent appartenir à une époque révolue. Au XXIe siècle, notre monde paraît avoir été inventorié de fond en comble et tout le savoir être à portée du moindre clic sur Internet. Est-ce pour autant la fin de l'exploration et de l'explorateur ? Non, car personne ne peut avec certitude déterminer ce que seront les réalités et les sociétés futures et de nouveaux pionniers auront à défricher des voies inconnues. Nous allons devoir changer et nous adapter. Il ne s'agit plus de se demander s'il reste quelque chose à explorer mais de trouver comment nous allons, toutes et tous, devenir des explorateurs de ce monde en mutation. Comment nous allons éviter de reproduire les erreurs du passé pour ne pas conduire notre humanité, mais aussi l'ensemble du vivant, à sa perte. Et comment nous allons explorer demain pour mieux le construire.
L'histoire commune qui rapproche les hommes du loup, cet animal qui se joue des frontières, est fascinante. Dans le contexte d'une érosion majeure de la biodiversité, l'enquête personnelle de Caroline Audibert initie à une plus vaste idée de l'écologie. Elle explore en profondeur la question du vivre-ensemble entre les hommes et le sauvage dont le loup se révèle le symbole. Une enfance passée en pleine montagne à rêver des loups, la découverte magique de son père dans une forêt du Mercantour, une sensibilité partagée avec les derniers bergers de l'Alpe... Tout poussait la journaliste Caroline Audibert à remonter la piste du loup parmi les derniers territoires sauvages de l'hexagone. Minutieusement, elle démêle trente ans d'une histoire commune qui rapproche les hommes de cet animal qui se joue des frontières. Le loup n'est plus le héros d'un conte pour enfants. Il fait la Une des journaux, désespère les bergers, intéresse la génétique, enthousiasme les écologistes, préoccupe les ministères... Son retour inopiné fascine ou irrite, révélant d'indépassables contradictions au sein d'une grande fresque humaine où chacun défend avec passion sa propre vision de la nature.
Dans le contexte d'une érosion majeure de la biodiversité, l'enquête très personnelle de Caroline Audibert initie à une plus vaste idée de l'écologie, à une vision systémique des choses. Elle explore en profondeur la question du vivre-ensemble entre les hommes et le sauvage dont le loup se révèle le symbole. Serions-nous à l'aube d'un nouveau cycle ?
Prix 30 millions d'amis essai 2019.Prix essai 30 millions d'amis
Pourquoi part-on à l'aventure ? Que va-t-on chercher dans des contrées lointaines ou dans le dépassement de soi ? Et quels enseignements en tire-t-on pour nous aider à vivre mieux notre vie ?Rémi Camus a notamment descendu le Mékong du Tibet au Vietnam, traversé l'Australie en courant, fait le tour des côtes françaises à la nage... Il livre ici un récit sensible de ces défis très différents qu'il s'était lui-même lancés et qu'il a relevés, en explorant six valeurs essentielles qui guident désormais tous ses choix et ses initiatives.
Des paysages, des aventures extraordinaires, mais aussi, avant tout, un homme en quête de sens.
" La vie est une aventure. Dès notre premier cri et jusqu'à notre dernier souffle, nous sommes tous des survivants et nous avons tous potentiellement cette force qui nous guide. Cette petite voix intérieure qui nous indique le chemin que parfois nous refusons de voir. "
Découvrir les Suédois au-delà des clichés
Ce livre consacré aux Suédois.es est tissé d'entretiens, de reportages, d'articles, nous permettant d'aller au-delà des premières images qui nous viennent à l'esprit quand on évoque la Suède. Un pays que l'on connaît sans doute pas assez en francophonie, au-delà des grandes références telles que Stockholm, Ingmar Bergman, les maisons de couleur rouge, IKEA, les aurores boréales, les élans...
L'auteur, Piet Lincken (Belgique/Suède), nous ouvre ce pays de manière transversale, et recueille les paroles de celles et ceux qu'il rencontre, ou avec lesquels il est en contact, parcourant la Suède à la fois géographiquement, mentalement, linguistiquement.
"Un récit captivant" "Un riche portrait de l'Alaska" Le Monde
Long de plus de trois mille kilomètres, le Yukon traverse le Canada et l'Alaska avant de se jeter dans la mer de Béring. Chaque été, depuis la nuit des temps, les saumons royaux (ou chinooks) remontent ses eaux pour retourner pondre et mourir sur leur lieu de naissance. C'est l'un des derniers endroits sauvages de la planète.
En entreprenant ce long et difficile voyage en canoë afin d'accompagner les saumons dans leur migration, Adam Weymouth souhaitait constater les effets du réchauffement climatique sur une nature presque vierge et coupée de tout. A terme, c'est l'existence même du saumon royal qui est menacée, mais aussi celle des communautés autochtones qui dépendent de lui, et dont l'auteur dresse un portrait inoubliable. S'interrogeant sur notre relation de plus en plus complexe avec le monde vivant, il nous offre le récit captivant d'une aventure extraordinaire, et nous invite à une immersion élégiaque au coeur des mystères de la vie.
" Ce livre est à la fois une exploration de ce qui fonde l'état de voyage, au plus intime, et un compagnon de route pour nous permettre de vivre cet état dans notre vie de chaque jour. Sorte d'antimanuel de voyage, il prend le contre-pied des guides touristiques, approfondit une approche plus spirituelle de l'itinérance et permet à chacun de se découvrir explorateur du quotidien ou du lointain -; comme il lui plaira. Vraiment, que nous souhaiter de mieux ? " Anne Bécel
Peut-on voyager tout en restant chez soi ? Pour répondre à cette question, Anne Bécel, géographe et auteur de guides de voyage côté pile, aventurière côté face, part à la rencontre d'écrivains de renom, grands voyageurs, poètes, artistes, anthropologues et sociologues. Elle a souhaité, à travers ce livre, prendre le contrepied des guides de voyage classiques et écrire le guide dont elle rêvait. Celui qui sera véritablement utile aux voyageurs en partance.
Un antimanuel composé d'écrits inédits de personnalités appréciées du grand public -;
Sylvain Tesson, Gilles Lapouge, Bernard Ollivier, Isabelle Autissier, Pierre Rabhi, Christian Bobin, Alexis Jenni, Marie-Édith Laval, Olivier Bleys, Kenneth White, Paolo Rumiz, Cédric Gras, David Le Breton, Tristan Savin, Bernard Hermann, Bruno Doucey, Blaise Hofmann, Gaële de La Brosse -;, écrit d'une plume alerte et enjouée.
De ces récits naît la certitude que, d'un voyage à l'autre, certaines situations se retrouvent : la confiance au monde, la disponibilité au hasard, la curiosité des autres habitent les voyageurs, en dépit de leurs peurs, de leurs désillusions et des bifurcations incertaines. Il apparaît également qu'il n'est pas nécessaire d'avoir vécu de grands voyages pour se sentir pleinement en " état de voyage " : il est tout à fait possible d'incarner cet état dans notre vie quotidienne.
8e titre de la collection " Chemins d'étoiles " dirigée par Gaële de La Brosse
Depuis décembre 2010, Milan et Muammer ne se quittent plus. Ces deux esprits libres ont un rêve commun : construire ensemble une grande aventure humaine. Ils s'inspirent alors d'un rêveur de taille, Jules Verne, et prennent le pari de réaliser le tour du monde en 80 jours mais sans argent, avec l'aide des habitants de la planète. Leur but : prouver que la bonté est dans le monde entier.
Pour devenir un petit homme, Santiago, 7 ans, décide de marcher jusqu'à Compostelle. Céline, sa mère, l'accompagne et raconte avec une verve pétillante cette aventure hors du commun. 1200 kilomètres emplis de vie, d'humour et d'émotions.
Depuis toujours, Céline, Franco-Péruvienne, répète à son fils Santiago qu'il est un jeune guerrier des Andes, descendant direct des Quechuas, et qu'il devra un jour choisir un rite initiatique pour devenir un petit homme.
À 7 ans, Santiago déclare : " Maman, je veux aller sur mon chemin, le chemin de Santiago de Compostela. Je te promets que même si j'ai mal aux pieds, j'irai jusqu'au bout. "
C'est ainsi que le 22 juin 2014 débute leur périple de 1200 kilomètres vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Le fils apprend que sa mère ne sait pas tout, et la mère découvre un fils qui grandit trop vite.
Sur leur chemin, ils croisent des personnages hauts en couleur : Pierre et son taureau, l'alchimiste de la forêt de Castelnau, Jacques le beau géant aux yeux turquoise, P'tit Louis, les anges du Camino et bien d'autres... Entre jeux, rencontres inoubliables, larmes, bouderies, expériences spirituelles, disputes et fous rires, Santiago s'émerveille de la vie et réenchante le vaste monde.
À la rencontre de l'âme d'Istanbul, une ville fascinante à la croisée des mondes. L'auteur, fin connaisseur et lui-même stambouliote, nous convie à une promenade littéraire, artistique, historique et contemporaine au gré d'une déambulation dans ce joyau du Bosphore.Cité légendaire qui connut plusieurs vies, sous le nom de Byzance ou de Constantinople, Istanbul se dessine comme le lieu de rencontre des populations et des cultures, une ville-monde fascinante, faite de métissage et d'échanges, où la démesure est reine.
Avec près de quatorze millions d'habitants et plusieurs millénaires d'histoire, ce passage entre l'Asie et l'Europe envoûte. Sa part sauvage, ses formes labyrinthiques, son esprit indomptable et littéraire en font l'amour de Sébastien de Courtois, parti à la recherche de son âme. Stambouliote d'adoption et fin connaisseur de la ville, il entraîne le lecteur dans une palpitante excursion des lieux et des cultures, traversant les siècles au gré des rues empruntées et déambulant avec allégresse hors des sentiers battus. Tout en sachant garder la distance nécessaire pour la critique et l'ironie, il hume les mille saveurs des places baignées de soleil et raconte Istanbul avec un art consommé du récit, érudit sans jamais être ennuyeux, poétique sans jamais être abstrait.
Une plume magnifique au service d'une épopée aussi bien visuelle que romanesque : l'Antarctique comme vous ne l'avez jamais lu !
Une ligne. Une ligne plus sombre. Une ligne au-dessus de la banquise comme un trait de pinceau sur une aquarelle. Elle se précise maintenant, vaste, large, occupant tout mon champ de vision, barre l'horizon. Elle grandit. C'est une frange de teinte parme bien délimitée qui sépare la mer où nous voguons du ciel où nagent les nuages... Janvier 1840. Après deux ans et demi de périple dans les mers du Sud, Jules Dumont d'Urville découvre la terre Adélie. Pour la première fois, des hommes foulent le sol de l'Antarctique et apportent la preuve qu'il s'agit d'un continent. Sur le pont de la corvette
L'Astrolabe, dans le vent glacial, entouré d'icebergs, Dumont d'Urville pense à sa femme Adèle et, dans un geste romantique, choisit de donner son prénom à cette nouvelle terre, une des dernières encore inconnues de la planète.
Janvier 2017. Dans le sillage de cette histoire d'amour, le journaliste Michel Izard embarque sur le brise-glace
L'Astrolabe qui prend la même route, arrive exactement au même endroit pour ravitailler la base française en Antarctique, la station Dumont-d'Urville, où se côtoient marins, boulangers, mécaniciens et chercheurs du bout du monde.
Adélie, mon amour : deux récits parallèles qui çà et là s'entrecroisent. L'exploit des voiliers de 1840 guidés par la seule intuition de leur capitaine et le voyage présent du navire polaire qui, 177 ans plus tard, demeure une expédition à l'assaut de la banquise.
Dix femmes aux âges et aux parcours différents, ayant osé parcourir le monde en solo, racontent ici leurs souvenirs d'un des périples les plus mémorables qu'elles ont fait. Leurs motivations à partir seule? Aller à la découverte des autres et d'elles-mêmes, profiter d'une liberté pleine et entière, s'émerveiller des beautés du monde.Dix récits enlevants racontés avec humour et émotion par des femmes exceptionnelles parmi lesquelles on compte une comédienne, une réalisatrice, une photographe, des blogueuses et des journalistes:o Anick-Marie Bouchardo Anne Pélouaso Ariane Arpin-Delormeo Marie-Eve Blanchardo Marie France L'Ecuyero Nathalie Pelletiero Rachel Latouro Sarah-Émilie Naulto Sophie Bourgeoiso Véronique Leduc.
Voir du pays, ça change quoi? C'est la question que s'est posée Marie-Julie Gagnon, une vingtaine d'années après avoir mis le voyage au coeur de sa vie. À la façon d'un documentaire, elle rencontre des voyageurs aux parcours variés et des experts de différentes disciplines pour tenter de mieux comprendre l'impact du voyage à court, moyen et long terme.
Pourquoi est-ce si difficile de résister à l'appel de l'ailleurs après y avoir succombé une première fois? Comment un séjour à l'étranger peut-il influencer la vision du monde? Le voyage est-il une fuite, une quête ou une thérapie? Des vacances d'une ou deux semaines peuvent-elles mener à des changements durables?...
Parcourant le monde seule sur sa moto, Mélusine Mallender s'est lancée à la poursuite de la liberté. Pour elle-même mais surtout pour les femmes des pays qu'elle traverse.
Juin 2010 : Mélusine décide de partir seule avec sa vieille moto 125 cm3 pour " aller le plus loin possible " en direction de l'est. On lui prédit qu'elle ne dépassera pas le périphérique parisien. Quatre mois plus tard, elle arrive pourtant à Vladivostok, où la mer du Japon l'arrête.À sa manière, elle a trouvé dans ce voyage initiatique hors du commun ce qu'elle était partie chercher : sa liberté. Mais elle revient avec de nombreuses questions sur cette notion de liberté, différemment vécue d'un pays à l'autre, plus particulièrement par les femmes.Alors elle décide de repartir, toujours sur sa moto, véritable vecteur de rencontres. Du Moyen-Orient à l'Asie centrale, de l'Asie du Sud à l'Afrique de l'Est, elle traverse des contrées que l'on connaît mal et dont on a parfois une image négative : Iran, Rwanda, Myanmar, Pakistan, Somaliland...Plus de cinquante pays, cent mille kilomètres, quinze films et des milliers de rencontres et interviews plus tard, elle raconte la genèse de sa quête.
Kenya, Éthiopie, Soudan, Égypte, Israël... Après le grand succès d'"Africa Trek I", Alexandre et Sonia Poussin nous racontent la suite et la fin de leurs aventures africaines.
Alexandre et Sonia Poussin ont entrepris de remonter d'une seule foulée le continent africain en refaisant le voyage du premier homme, de l'australopithèque à l'homme moderne, le long de la vallée du Rift en Afrique de l'Est. Le premier tome d'"Africa Trek" relatait leur périple du cap de Bonne-Espérance au Kilimandjaro, le second les suit du Kilimandjaro au lac de Tibériade.À pieds, seuls, sans sponsor ni assistance technique, ils ont pris le temps de vivre avec les masaïs, de suivre une méharée, de gravir les pyramides. Durant cette seconde partie du voyage, nos deux marcheurs ont connu des moments fort difficiles ? découragement, hostilité de certaines populations ? et d'autres instants magiques ? rencontres inoubliables et découvertes de lieux hors du temps. Sincères et enthousiastes, les Poussin nous offrent plus qu'un récit de voyage, le portrait d'un continent.