Pourquoi, dans les débats actuels concernant la "fin de la nature" et le "ré-ensauvagement", personne ne parle-t-il de jardins ? Notre espèce réexamine sa place, ses responsabilités, dans le mouvement perpétuellement réciproque du vivant. Des jardiniers peuvent-ils aider à créer des équilibres bénéfiques à toutes les parties, humains et non humains ? Quelle place pour un "jardin planétaire" local, unique et "ensauvagé" ? Réponses à la fois historiques, philosophiques et pratiques
Première traduction française du précis sur l'art des jardins de Jorn de Précy, une des voix les plus énigmatiques et originales de l'Angleterre victorienne. A la fois traité fondateur, manifeste existentiel et réflexion sur le rapport de l'homme à la nature qui préfigure les théories contemporaines de l'"écologie profonde", cet essai rappelle que jardiner est avant tout une façon d'être au monde. Mais il affirme également que le jardin est devenu un lieu de résistance, en rupture avec la société de masse dominée par l'économie.